Je courais après ce que je n'avais pas
Mais j'avais tout, je le savais pas
Jamais content, jamais assez
Jamais bonheur, jamais comblé
Quand j'ai plié genoux à terre
Fallait les voir les bienheureux
Ceux qui aimaient m'appeler mon frère
Ont aimé souffler sur le feu
Je savais même pas je leur faisais peur
Pourtant y a rien à jalouser
S'ils savaient ce que j'ai dans l'cœur
Ils voudraient pas me l'échanger
Mais si Dieu pardonne
Pourquoi pas les hommes
Dans la tempête, je vole
Moi j'ai la tête qui cogne
Oh si Dieu pardonne
Pourquoi pas les hommes
Dans la tempête, je vole
Jusqu'à ce que je me pardonne
Après la pluie vient des chansons
C'est mon p'tit frère qu'avait raison
Y'a que les poèmes qui font du bien
À mon p'tit cœur de Sarrasin
S'ils savaient ce qu'était ma vie
Depuis petit, bien préparé
Je connais la mort, la maladie
Des choses qu'on ne peut pas réparer
Je savais même pas je leur faisais peur
Pourtant y a rien à jalouser
S'ils savaient ce que j'ai dans l'cœur
Ils voudraient pas me l'échanger
Mais si Dieu pardonne
Pourquoi pas les hommes
Dans la tempête, je vole
Moi j'ai la tête qui cogne
Oh si Dieu pardonne
Pourquoi pas les hommes
Dans la tempête, je vole
Jusqu'à ce que je me pardonne
Dans la tempête
À bout de rêve
Dans la tempête
Mais si Dieu pardonne
Pourquoi pas les hommes
Dans la tempête, je vole
Moi j'ai la tête qui cogne
Oh si Dieu pardonne
Pourquoi pas les hommes
Dans la tempête, je vole
Jusqu'à ce que je leur pardonne
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