[J.Keuz]
Tiens, il me reste des phases qui traînent…
Je ne sais pas ce qui fait que je ne peux pas piffrer les happy end…
Foutue époque... S’y adapter ou l’accepter, sale dilemme
D’aussi loin que je me souvienne, jamais été tout à fait insouciant
Toujours eu cette vague impression de n’être qu’un bout de viande
Tout juste bon à se focaliser sur son propre nombril, pour mieux somatiser ;
A arpenter des versants non-skiables ;
Pousser le vice de l’hypocondrie jusqu’à se penser hypocondriaque ;
A se réfugier dans des écrits emplis de réalisme glaçant, et de désillusions criardes
Tout va bien jusqu’ici… Le cœur a ses raisons que la déraison justifie
Quand tout nous oppose, je m’extirpe du fossé
Je n’aime votre compagnie qu’à petites doses, et posé
Cause des nausées quand j’expose une vision des choses autre…
Aïe, ça rit jaune, j’ai causé…
Les joueurs sociaux s’intègrent, peut-être…
Allez, autant que je sois non-franc, et content que les autres soient contents…
C’est important de perdre son temps dans des soirées inutiles, où les gens pudiques et sincères se taisent
Fin août, vin rouge et poudre blanche devraient me faire tirer une gueule à la Courtemanche
Mais non, j’reviens, fais l’tour de Nantes, m’emmerde à faire pâlir un paresseux…
Tout me paraît bien terne, de fait. Rien ne sert de l’ouvrir quand on n’a rien a
Tu veux élever le débat, tu retomberas bien bas
On n’est que des connes de mouettes sur une plage du Morbihan, qui se répètent qu’elles ont beaucoup de mérite à être encore vivantes…
Faut voir les choses en face, quand je suis assis près de vous, il se trouve que je ne songe qu’à quitter le groupe
Sûr et certain de que dalle, sinon que la terre tourne (pas rond), et qu’on finira 6 pieds dessous
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