Mal être permanent, mode de vie égarant
J'me dégrade en permanence, souris quand j'aperçois un ange
Le silence pesant d'la souffrance, des tourments
J'ai recours à certains artifices lorsque le doute me prend
Un chérubin en enfer, animé par le verbe
L'ennemi idéologique, j'l'annihilerais par le fer
Vénère le diez comme si c'était Jim Jones ou les Migos
Force tranquille, Robert Deniro
J'préfère fermer mes rideaux
Poète du coté obscur, transcendé dans la beauté occulte
Éliphas Levi sh't, Fulcanelli
Synchronicité - ésotérisme lorsque j'pose mes rimes
Déprime au coeur de l'âme, mes rêves se fanent
Cent versets dans l'crâne
Le putain d'marchand d'âmes
Maniant les phases et l'flow, tu reconnais le gros
C'est pas Naza, c'est l'gava, au phrasé spatial
Verbal art martial, sonore matraquage
J'suis né l'même jour qu'ma mort, images mentales hardcore
Inhérent mon mal-être
Tristes écumes, fige les bustes, brise les muses
Et pose pour dix écus, ha !
Passif lourd sombre vécu, âme morte qui attend surement l'déluge
Mes plus grandes forces sont mes fêlures
J'devrais apprendre à aimer mes blessures
L'Amour est mort le même jour que Dieu
Le malheur de quelqu'un fera toujours au moins un heureux
Des larmes de sang, sur les joues de ces adolescents
Au gouvernement les salauds dérangent...
Le monde demeure autant effroyable qu'étrange...
Mal être permanent, mode de vie égarant
J'me dégrade en permanence, souris quand j'aperçois un ange
Le silence pesant d'la souffrance, des tourments
J'ai recours à certains artifices lorsque le doute me prend
Le Professeur Monroe !
Touh-touh-touh
Han han
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