T'es aphone sous ta couronne de papier mâché
Dans ton appartement désert
Tu déconnes et tu t'étonnes qu'ça n'ai pas marché
Quand t'as lancé, ta vie en l'air
Je te borde et je t'escorte sans te juger
J'écoute tes confessions amères
Devant ta porte j'attends qu'tu sortes, sans renoncer
Peut-être que j'avais rien d'mieux à faire
Quand tu t'écroules, je m'enroule
Lentement autour de ce qui reste de toi
Et quand la foule te rends saoule
Je n'comprends plus pourquoi tu poursuis les couronnes du vent
Quand tu donnes toi tu te donnes tout en entier
Tu voudrais séduire l'univers
Tu tâtonnes mais j'te pardonne tout tes étés
Parce que je connais tes hivers
Ça t'étonnes toi qui résonne qu'avec tes trophées
Qu'avec des victoires éphémères
Je griffonne tous tes succès sans les nommer
Même quand tu gagnes t'es la dernière
Quand tu t'écroules, je m'enroule
Lentement autour de ce qui reste de toi
Et quand la foule te rends saoule
Je n'comprends plus pourquoi tu poursuis les couronnes
Quand tu t'écroules, je m'enroule
Lentement autour de ce qui reste de toi
Et quand la foule te rends saoule
Je n'comprends plus pourquoi tu poursuis les couronnes du vent
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