Je ne parle pas souvent c'est vrai
Du manque de tendresse que j'ai
Est-ce la pudeur qui me retient
De parler de fesses, de cuisses, de seins
Pourtant j'ai eu le temps d'y penser
Oh oui ça m'a foutrement manqué
La dernière fois que j'ai fais l'amour
C'était il y'a trois mille neuf cent quatre vingt cinq jours
C'était avec Lali et sa soeur
Oh je sais que ça leur avait brisé le coeur
Je voulais pas leur faire de mal moi
Je ne pensais qu'à la cavale moi
En partant j'ai tracé ma route
Rentrer chez moi, coûte que coûte
Sans en rajouter top sur ma libido
Ne pas en parler ne veut pas dire ne pas y penser
Ne pas tout écrire ça ne veut pas tout dire
Un récit doit être en tout point clair
Mais il faut que je sois sincère
Il y'a des trucs sur lesquels je me tais
Je me tais
Maintenant je vais vous expliquer comment
Un bagnard cache son argent
Il n'a pas de petite tirelire en forme de cochon
Comme ont les enfants
Il possède un ptit tube fermé
A ses deux extrémités
Il se dévisse par le milieu
Il est remplit de billets
Car il est creux
Cet objet s'appelle un planc
Le dur y cache son argent
Je veux pas vous paraître grossier
Mais vous expliquer sans vous montrer
Que pour cacher ces talbins
Bien au fond de son intestin
Il rentre le planc par là ...hum... et puis voilà
Il rentre le planc par là et puis voilà
Ne pas en parler ne veut pas dire ne pas y penser
Ne pas tout écrire ça ne veut pas tout dire
Un récit doit être en tout point clair
Mais il faut que je sois sincère
Il y'a des trucs sur lesquels je me tais
Je me tais
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