Selon les jours, j’ai d’l’espoir plein les poches,
Ma vie qui court, qui roule sur une partoche.
Selon les jours, je tremble comme une feuille
Je fuis, je cours et je fais le deuil…
D’mon courage et de ma foi
J’ai peur de tout… Et de moi.
Selon les jours, y’a rien que j’supporte
J’suis à la bourre sur l’amour qu’on me porte.
Selon les jours, j’ai le cœur sur les autres,
Je vois autour et j’écoute à la porte…
A la porte du monde,
J’entends ses douleurs qui grondent,
Je prie pour qu’on les emporte.
Selon les jours, selon les jours,
J’écris à ne plus savoir qu’en faire
Selon les jours, selon les jours
Je reste au fond de mes vers
Selon les jours, je respire le parfum,
De c’qui m’entoure et je sers mon prochain.
Selon les jours, je n’ai pitié de rien…
Ni des hommes ni du cours de leur foutu destin.
Et je pense qu’à ma gueule,
Et je me vois si seule…
Que plus rien ne me retient.
Selon les jours, selon les jours,
J’écris à ne plus savoir qu’en faire
Selon les jours, selon les jours,
Je reste au fond de mes vers
De mon lit, puis la lumière
Plus de larmes aux paupières.
Selon les jours, selon les jours,
Je suis moi et son contraire.
Selon les jours, tu es l’homme de ma vie,
Et ton amour me comble à l’infini,
Et noyée sous tes caresses,
Je te fais tant de promesses que je tiendrai…
Que je tiendrai selon les jours, selon les jours…
Que je tiendrai selon les jours, selon les jours…
Je sors enfin de mes vers,
De mon lit, puis la lumière,
Plus de larmes aux paupières,
Selon les jours, selon les jours…
Je suis moi et son contraire.
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