Ma femme est morte, je suis libre
Je puis donc boire tout mon soûl
Lorsque je rentrais sans un sou
Ses cris me déchiraient la fibre
Autant qu'un roi je suis heureux
Le ciel est pur,l'air admirable
Nous avions un été semblable
Lorsque j'en devins amoureux
L'horrible soif qui me déchire
Aurait besoin pour s'assouvir
D'autant de vin qu'en peut tenir
Son tombeau ça n'est pas peu dire
Je l'ai jetée au fond d'un puit
J'ai même poussé sur elle
Tous les pavés de la margelle,
je l'oublierai si je le puis.
Autant qu'un roi je suis heureux
Le ciel est pur, l'air admirable
Nous avions un été semblable
Lorsque j'en devins amoureux
Au nom des serments de tendresse
Dont rien ne peut nous délier
Et pour nous réconcilier
Comme au beau temps de notre ivresse
Me voilà libre et solitaire
Je serai ce soir ivre mort
Alors sans peur et sans remords
Je me coucherai sur la terre
Et je dormirai comme un chien
Autant qu'un roi je suis heureux
Le ciel est pur, l'air admirable
Nous avions un été semblable
Lorsque j'en devins amoureux
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