De retour de la vallée des morts
Avec des traces de griffes sur le corps
Je suis né, il y a bien longtemps, dans les balkans
De la cave s'éveille le volcan
Reste pas sur le passage de l'ouragan
Ma main droite est une arme de destruction massive
Obscurs, sont les poésies que l'on récite
J'ai pour publique d'invisibles esprits
On trempe nos rimes dans des coupelles de sérotonine
Comme Manny j'baise la sœur de Tony
L'art de la rime exige la tyrannie
Soixante balles de kalash dans le torse comme ROCH COLOMBANI
A croire que les dieux m'ont bannis
J'me vengerai comme en Campanie
J'suis déja mort, je rie aux éclats la gorge ouverte
J'brule ma vie en chatte, j'méprise les feuilles violettes ou vertes
Fidèle aux caves, vertus cardinales
Inhale ma lyricale came, j'enfonce ma plume dans du liquide vaginale
J'ai plus 17 ans, la vérité ne se cache pas dans une chatte mouillée
J'ai une bite qui part au quart de tour tasspé, t'as juste à la chatouiller
Yeah
Ici on rappe avec les couilles, pas avec les pieds
Chien de la casse, j'pisse dans l'évier
J'me branle dans les escaliers
Pas d'oseille, pas d'métier, comme à l'époque où j'trainais à Bédier
J'rappe la cave comme si vous y étiez, je vais vous offrir de la bonne crème comme si j'étais laitiers
Les femmes ont peurs de moi, au fond ont-elles vraiment tort ?
J'suis déja mort selon les dires de mon seul mentor
J'ai survécu à l'holocauste, le chef d'un gang rivale m'a arraché les couilles
J'viens du quartier des paradise locos
Le prénom d'un mort que j'aimais aura toujours une place sur mon corps
Je ne sais faire que du rap hardcore
Ma femme et mon fils on été brûlés vifs
Tu pourras voir ma figure, dans d'obscures salles de lecture
En train de me délecter de dangereuses littératures
Le rap n'est ni art, ni musique, on en a fait une science
Voila à quoi les païens doivent s'attendre
Comprendront que les élues de Satan
Les textes saints on les a lu
Priez tous pour mon salue
J'fourre mon sexe entre une paire de seins
Mon phallus est brûlant comme les flammes de l'enfer
Mes paupières de vampire s'ouvrent, quand les réverbères s'allument
Laisse une pièce pour le cerbère
Le dessert est mon destin, tirailler par la chaire comme saint Augustin
J'ai brûlé mes mauvaises graisses, j'ai escaladé l’Everest
J'ai connu l'ivresse de la victoire, le rap c'est tout ce qu'il me reste
Y'a des flammes au fond de mon estomac
La vie que je mène est folle, comme la plus folle des nymphomanes
J'ai sauté sur une mine
Je ne pense qu'à dépasser mes limites
Jusqu’à que mes ennemies m'éliminent
Le Rochdi nouveau a encore changé
J'ai compris que ma soif ne pourra jamais être étanchée
Éternel étranger, même la gorge tranché, ma place est dans les tranchées
Impossible de se ranger, ma vie est en danger
Ta chatte et tes seins ont calmé ma faim
Mes vêtements de clochard sont imprégnés de l’odeur de ton parfum
Des pensées beaucoup trop malsaine, me harcèlent
Mon corps de spartiate flotte à la surface des eaux glacées de la Seine
J'me suis échappé du zoo de Vincennes
A l'autopsie on a retrouvé de la came dans mon zen
J'aime dieu mais j'aime aussi les belles femmes
J’arrête pas de bander, le ciel m'a offert tout ce que j'ai demandé
J'ai des rimes sales et j'accouche de mon étoile d'encens, pleine de sang
Sur le sol, on comptera les morts
Comme dans les allées de San Salvador
J'ai une peau basanée, et un zgeg sale que les pétasses adorent
Une tasse n'ai pas ??? quand elle consent
Je deviens indécent lorsque l'adrénaline est dans mon sang
Et si une guère éclate, t'as cru que combien de tes gars bougeront
Je ne vois que des moustiques et des moucherons
J'ai la gorge pleine de goudrons
J'arrive tout seul dans ta tess avec une hache comme un bûcheron
J'traite les tasses comme des joints
Je les fumes jusqu’à la dernière taff
Et ensuite je les jette quand j'ai fini mon taff
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