Les femmes qu'au fil du temps les années blessent
Finissent par revoir leurs ambitions à la baisse
Moi qui me tiens loin des grandes batailles
J'en profite pour m'engouffrer dans la faille
Je me réjouis de les voir prendre des rides
Des cernes sous les yeux et un peu de bide
Je me réjouis, je peux enfin approcher
Ces beautés désormais un peu amochées
Les femmes qu'au fil du temps les années blessent
Finissent par revoir leurs ambitions à la baisse
Elles me snobaient, me jetaient des yeux sombres
Mais moi j'attendais mon heure, tapi dans l'ombre
Je fourbissais mes armes et mes beaux discours
Qu'à présent elles n'entendent plus tous les jours
Je suis un esquif au milieu du naufrage
Qui les ramène à ce charme sans partage
Les femmes qu'au fil du temps les années blessent
Finissent par revoir leurs ambitions à la baisse
Eurent-elles imaginer finir au pieu
Un jour avec ce clown facétieux ?
Et pendant l'étreinte je tiens bien la photo
De quand elles étaient les reines du château
Très procédurier, je dresse un état
Des lieux, un inventaire des dégâts
Les femmes qu'au fil du temps les années blessent
Finissent par revoir leurs ambitions à la baisse
A ça je ne vois que des avantages
Féru que je suis de mode vintage
Comme l'archéologue j'éprouve un vertige
A me promener au milieu des vestiges
Très philosophe, je raille les idiots
Les vieux beaux qui délaissent ces joyaux
Les femmes qu'au fil du temps les années blessent
Finissent par revoir leurs ambitions à la baisse
Moi je me hisse avec application
A être un bon lot de consolation
Les femmes qu'au fil du temps les années blessent {x2}
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