Ils connaissent tellement pas le rap que quand je rap ils disent que je rap à l’ancienne
La vérité parait fausse tant que le monde y répond
Sans langue de bois, la parole est en béton
J’aurai perdu la raison quand l’ange écoutera le démon
C’est nous les princes de la ville, c’est nous les hommes de la maison
Zigzag, zigzag et la route parait longue
Tic tac, tic tac, en temps de guerre le temps parait long
Dix ans qu’on bosse pour qu’ils croient qu’on réussi du jour au lendemain
Eux ils ont sucé tant de bites, nous on a serré tant de mains
Trop de coups de coude et de coups de couteau dans le dos, peu de coups de main
On a loupé le train, on a pris le gamos pour doubler le train
On croit en dieu, on croit pas au vendredi treize
La meilleure défense c’est quand le numéro neuf il presse
On dort peu, dans le cercueil on aura des cernes
Je sais que ça les dérange, sur le contrat je connais les termes
On va ramener la coupe futal comme cette année Karim
Je suis reparti en fond de quatre, t’as cru que j’allais caller
Tragique comme Paname, magique comme Paris
Peur de l’enfer, tu sais qu’on a jamais eu peur de caner
Mains moites avant qu’elles deviennent sales
Pas de joie, je rap que quand j’ai plus de salive
On se voit plus on se dit longue vie sur Snap
La punchline est plus importante que la rime
Quand le cauchemar s’est terminé j’ai capté que je dormais ap
Fuck ton ??? pour nos rêves on se donnera corps et âmes
Parano on garde le silence et sortant de G av
A chaque air c’est le R qui a engrossé le rap
On a perdu quand on mise pour récupérer la donne
Avec moi Joe Bechi, Joe Dalton
Préviens les gars chaque air j’augmente le prix de l’album
R quatro el patron
Million de vues, je rap depuis trop longtemps j’ai fait plus de cinq cents K
Tu craches devant les gens qui sont pas sympas
C’est dans les yeux, sans les gants depuis le placenta
C’est nous la rue, le boulevard, la vue
On a toujours eu vue sur le toit bloqué dans le bât
Avec des gens que je connaissais pas on sautait dans le tas
L’objectif était de se mettre au beurre plus de manger tant de pates
On fait ce qu’on sait faire, donc on sait ce qu’on fait frère
T’as pas à t’en faire, les meilleurs en affaires, les plus dur en affaires
Beaucoup de sang de la veine, jamais beaucoup de frères
Ils cherchaient à voir si t’es refait, ils cherchent pas à te refaire
Ils préféraient les fiers au blé
Jamais qu’on trinque pour voir qu’il y a rien d’empoissonné
Mowgli revient de la jungle, son âme est devenue abimée
Sûrement cent K en plus si je faisais pas de rap
Et je sais qu’a chaque couplet mon âme perd ses grammes
Printemps, été, automne, hiver c’est la gratte
Fin des bonbonnes au gramme, tout se vend sur télégram
Tu sais que si on tire on tire pas avec leurs glock
Tu sais que si on vend on vendra jamais leur drogue
On est pas comme eux, on a jamais eu leurs codes
On est là pour le biz on s’en fout d’avoir la côte
Fort R on arrive en brr quand ton frère manque d’air
Le S avant le R, à chaque air j’augmente le prix du transfert
Pas de massa pas de teh, mais rien qu’ils vendent des massa
On est dans le VIP et on se taille mode de vie béton s’taille, et on est pas au Pacha
Rien qui tremble à Versailles, si t’as d’autres chose racaille c’est qu’on connait que ça
Le R c’est réel, c’est le respect, c’est la rue, la réussite, la révolte, le rap
Le R c’est la richesse, c’est rare, c’est la rancune, la rage
Le R c’est réel, c’est le respect, c’est la rue, la réussite, la révolte, le rap
C’est la richesse, c’est rare, c’est la rancune, la rage
C’est la rue mon pote
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