C’est réel mon pote ( c’est réel mon pote, c’est réel mon pote )
Cabs is the best
Ils connaissent tellement pas le rap que quand je rap, ils disent que je rap à l’ancienne ( à l’ancienne, à l’ancienne, à l’ancienne )
Je remercie jamais le bon Dieu quand il me remet sur le droit chemin
Mais je me plains quand le Sheitan m’égare
Et je sais qu’ils me critiqueront à l’arrivée ces chiens
Même si ils savent pas où était le départ
Et ça commence par une baffe ( une baffe )
Ça peut se finir au cimetière ( au cimetière )
Ça commence par une taffe ( une taffe )
Ça finit par rouler le teh
Je crois que j’ai autant de sentiments qu’un lundi, on est pas lundi
Il faut se taire quand t’as rien à dire, on te l’a pas dit
Papa, maman avant ma vie, avant Mehdi
On se partage l’assiette même si on s’est pas dit bon appétit
Je travaille seul mais on mangera tous ensemble
Avec ceux qui réfléchissent pas quand y’a un appel entrant ( appel entrant, appel entrant )
Avant chaque bagarre y a la main qui tremble
Après chaque patates y’a sa tête en sang
Le visage balafré, j’avais confiance, je leur ai fait trop de bises
On rate nos vies, nos vices ???, vrai de vrai
Comme un shab t’as bu trop de tise
C’est des novices, moi quand je rap pour ma vie c’est nocif
Entre une beurette et une harabia y’a que le maquillage
J’ai des souvenirs du divorce ( du divorce, du divorce ), j’en ai aucun du mariage
Faire le maximum c’est le minimum
Un calibre vaudra toujours moins que les couilles de l’homme
On se sent con de pas avoir investit dans le bitcoin
À la place d’Adam on aurait peut être vendu la pomme
Oublie jamais que sans l’équipe il ferait rien le capitaine
Tu sais que ton ennemi te déteste mais est-ce que ton ami t’aimes
Longue vie à nous, je bois pas à la tienne
Rappez la rue, rappez la bien, à la bienne
Si tu balances, on pense plus à ta fille, plus à ta mère ( plus à ta mère )
On pense plus à ta vie, plus à l’enfer ( plus à l’enfer )
Je repense à ma vie, j’écris un R ( écris un R )
On reconnaît le blindé au nombre de clés
On reconnaît le bonhomme au nombre de plaies
Tu vas pas te noyer tant que t’as pas paniqué
J’appelle Ilyès, Reda est fatigué
Personne dans le corbillard mais y’a du monde au cortège
Très peu d’indices on a grandi dans trop de pièges
Si j’ai une fille, y aura ce qui va avec sous le siège
Touche à la miff, prie le bon Dieu qu’il vous protège
Confond pas le temps de dehors et le temps qu’on perd
Faire comme le petit frère dans ??? le gardien de mon frère
Y’a ceux qui vont le faire ( le faire, le faire )
Il y a ceux qui vont attendre que tu le fasses pour te faire
Sur la route du succès, chaque péage on a passé dessus
Je suis venu au monde pour l’oseille, raper c’était pas prévu
C’est mon frère et mon ange de gauche qui font ma sécu
Ça fait longtemps que j’y crois plus, que j’ai arrêté de guetter les vues
Ramenez moi le fils de, qui veut dire « c’est grâce à moi que t’en es là »
Étant petit on a tous rêvé de jouer comme Bardella
Y’a plus de Zepek en France que dans les favelas
Je peux arrêter le rap, mais pas arrêter de per-ra
Je m’en fous de l’avance je veux le pourcentage, je suis plus mineur
J’ai vu des bonhommes bosser, des salopes dealer
Il faut que t’ai peur ou tu deviendras jamais meilleur
Et y’a que quand ça pète qu’ils voudront me manager
J'arrête le rap quand je peux mettre la miff, les kho, la street, le hall, la ville, la zone …
Tout le monde à l’abris
Il y a qu’en étant pauvre qu’ils pensent à rénover l’Afrique
Combien on fait du sale en écoutant Lacrim
On aurait pu le faire tous ensemble, on a préféré le faire seul
Et ce qui s’est passé sous les lunettes ne regarde personne
Il veut goûter le plat il n’a fait que rajouter le sel
Michael Jackson, Billy Jean, j’excelle
Penser c’est bien mais c’est pas mieux que le faire
Décès me rappelles que je peux quitter cette terre
Français, je représente l’Afrique toute entière
Tu le sais, le S passera toujours avant le R
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