Primates des caraïbes
Prodige feat B. James, Casey
paroles Prodige Primates des caraïbes

Prodige - Primates des caraïbes Lyrics

[Prodige]
Mais qui ose parler de mon teint, de la taille de mon joint
Cette folie qui m'a atteint, que je suis rarement à jeun
De mon hygiène de vie, mes envies, mon pouvoir d'achat
Des types chauves à la Barthez qui me balancent des crachats
De mon niveau scolaire, mes échecs ou mes galères
Abonné au bas salaire et l'envie de me foutre en l'air
Ma crasse, mon falir, ma poisse, mes nerfs
Ma face, mes glaires, mon style capillaire ou mes douleurs lombaires
Mes délits, ces promesses qui donnent la chienlit
Mes rêves qu'on a ensevelit, refusant qu'on l'humilie
Polygame, impoli, qui pollue, qui salit mes folies
On parle de ce que j'ai sous le lit, la peur qui me donne le torticolis
Paie l'addition, marche à l'intuition
Se méfie des institutions, leurs lois et leurs conditions
Entre échecs et déceptions qui s'accumulent
Le stress qui me stimule, je suis une tête de mule

[B.James]
C'est l'retour des trois mousquetaires oui, mais des îles
Pas d'déhanché c'est nos calibres qui exaucent nos désirs
Ton image c'est bien peu dire qu'elle est fausse
Laisse nos soeurs tranquilles leurs cambrures leurs fesses
On veut juste voir ta face dans la fosse
Loin d'la carte postale les frères au bled ont la dalle
Hayabusa sans casque et graine café les jumpy font taffer
Quand tu vas t'faire braquer tout ton or en plein jour
Tu m'diras si l'exotisme à l'antillaise t'excite toujours
Qu'est-ce-tu sais d'moi ? Des miens ? D'où j'viens ?
Qui sont les chiens ? si tu fais pas l'lien c'est rien
9.7.2 la violence dans l'sang comme un fix
Oui monsieur t'as kiffé collé-serré c'est l'remix
C'est ma ville ma vie mon île style de vie hostile
Pile sous la menace des civils Blanc-Mesnil cousin
C'est l'son des plantations, brève incantation
B.James Madinina alias l'île de la tentation

[Casey]
Mon logo conjugué à l'envers à l'endroit
Correspond au reggae, au rap et aux frères à l'étroit
Aux tripots, aux troquets, machines à sous truquées
Aux rames de métro, dernier train crade sans porte vitrée
Aux darons sous litrons, gosses illetrés
Considérés comme en trop, triés au droit d'entrée
Tout à erre en rond, aux environs de Paris
Là où les rues sont barrées, dès qu'un grand baron se marie
Sur le carreau, ici c'est le lâché de taureaux
Mais les toreros, carrément, sont partis pourtirer
Putain c'est le Pérou, les pontes du polit bureau
Apparemment en cas de tuerie, ne pourront pas les virer
Et ils paieront, leurs coups fourrés, leur choléra
S'ils veulent pas nous tolérer, je ne vais pas décolérer
Endoloris, sans coloris, et fait comme des rats
Mon amour de mon amertume semble immodéré


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