Traumatisé par ce système,
Je dois fuir l'intoxication,
En ressortir indemne,
Retardez l'aliénation.
J'ai un oedème aux poumons
Insufflé par la mondialisation.
Du hauts des cimes,
J'ai vu le désastre arriver.
Notre besoin de consommation
Est impossible à rassasier,
C'est au fond d'un abîme
Qu'il faudra s'écraser.
On capitalise nos envies entre deux analyses
On devise les échanges, on échange les devises
Et la mienne est de dépenser : il en restera toujours trop !
Pauvres anges paralytiques de l'ère nouvelle,
On touchera le fond avant d'atteindre le ciel.
Anges paralytiques de l'ère nouvelle,
On touchera le fond avant d'atteindre le ciel.
On consomme, on consumme
Les heures qu'il nous restent,
Mais nous sommes perdus
Au moindre de nos gestes.
Nos coeurs sont congelés,
Nos âmes sont en rayon.
On cherche le pardon,
Mais il ne s'achète pas.
On s'equipe, on s'occupe
Mais nous ne sommes pas duppes.
On jette nos ames, on en aura plus besoin
Puisque la plénitude est bien loin.
Contre la misère ambiante :
Plus de service après vente.
Peu importe puisque la télévision
Entretient l'illusion.
Quels peuvent bien être les rouages de ta mécanique ?
Je ne comprends ...
Puisque nous sommes tous clients d'un bonheur hypothétique.
Pauvres moutons que nous sommes,
Il y a toutes ces chaines qui nous conditionnent,
Et moi...
Et moi qui suis bien dressé...
Pauvres anges paralytiques de l'ère nouvelle,
On touchera le fond avant d'atteindre le ciel.
Anges paralytiques de l'ère nouvelle,
On touchera le fond avant d'atteindre le ciel.
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