Quand nous le pouvions encore
Nous aurions dû compter nos mains
Et nous dire que nous ne vivons pas mieux
A dénombrer tous les torts
Nous avons oublié alors
Que nos vies nous avaient fait plus que deux
Quand nous le pouvions encore
Nous aurions pu rester ??
Et tenir un peu comme tiennent ceux
Qui le dos courbé par l'effort ont appris à ??
Et se dire que nous ne vivons pas vieux
Et que toutes ces années
Dans des champs de pierres
Ne nous laisse guère
Que nos yeux fiévreux
Toutes ces années
A creuser la terre
Ne nous lègue guère
Que nos doigts noueux
Quand nous le voulions encore
Nous aurions dû lever les sorts
Qui nous tiennent
Et nous brise peu à peu
Et si nous pensions alors
Que l'un de nous sortirait fort
De ces pièges où nous nous jetions heureux
Et que toutes ces années
Dans des champs de pierres
Ne nous laisseraient guère
Que nos yeux fiévreux
Toutes ces années
A creuser la terre
Ne nous donneraient guère
Que nos corps noueux
Toutes ces années
Dans des champs de pierres
Ne nous laisseraient guère
Que nos yeux fiévreux
Toutes ces années
Sans revoir la mer
Ne nous donneraient guère
Que nos corps noueux
Nos corps noueux
Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)