Hein ? J'entends mensonges et calomnies
La télévision nous ronge, on a plongé dans la connerie
Les enfants d'aujourd'hui sont comme des éponges
Prends garde aux petits, l'homme depuis trop longtemps s'enfonce dans la folie
La merde et ça fait un bail, il recommence on applaudit
La fierté devenue cruciale on la ravale, on la vomit
Réussite légale où même illégale, c'est la loterie
La misère s'étale, sur la toile, un monde à l'agonie
Drogues y sont brutales, voire fatales, les cerveaux ramollis
Le malin se balade, j'suis rodé, je crame sa panoplie
Les frangins malades font grogner les armes pour 3 los-ki
L'oseille rend obèse, oui faut qu'j'pèse la marmaille aussi
Un jour le soleil brûlera nos graisses, parle pas d'calories
Allô oui, quoi de beau, toi qui n'entend pas nos cris
Fais un signe, lâche un croc, la France d'en bas s'appauvrit
Non, non frérot, non, non c'est pas joli
Tout se paye et très bientôt, on se retrouvera face au prix
La crise, la galère, la mouise, la de-mer, on l'a trop dit
On finira les fesses à l'air, le pire à faire : on l'a commis
À gauche, à droite, la politique : une saloperie
Nos élus ne marchent qu'au liquide, en déficit, on fera notre vie
Le vase à débordé, les porcs, les balances parlent aux schmits
J'entends encore les familles déportées brailler dans la chaufferie
Approche et pries, tu feras l'effort mais ça vaut tchi
Entre les regrets, les remords, ce vieux décor et ta poche vide
Loin du salaire de Neymar, des loves à Rothschild
Nos galères de clébard, nos biz, nos tarots d'shit
La CAF, le SMIC, on est râleurs et malpolis
À l'heure où Brigitte femme de flic rêve de braqueurs et s'doigte au lit
On vivra dans le déshonneur tant que l'humain pensera profit
On s'en bat d'nos vies
Allô oui, quoi de beau, toi qui n'entend pas nos cris
Fais un signe, lâche un croc, la France d'en bas s'appauvrit
Non, non frérot, non, non c'est pas joli
Tout se paye et très bientôt, on se retrouvera face au prix
Plus ça va, plus c'est chaud, ce monde est un sale taudis
T'inquiète pas, on l'a produit, chaque seconde on l'atrophie
Regarde le car même le sourire de la Joconde a jaunit
Chaque jour un innocent tombe, la colombe est un oiseau d'nuit
Ce monde est fou tu l'vois, ce panorama nocif
Pour l'avenir je touche du bois, une pensée pour l'Amazonie
La nature nous fera regretter nos plans, nos cachotteries
Certains dépensent lors d'un repas l'équivalent d'un cargo d'riz
Toi qui grandis en France, tu penses être mal loti
Dès la naissance, la malchance a ses favoris
L’indécence est à l'honneur de Medellín à Varsovie
Quand il se tait le Paco meurt, quand il écrit le Paco vit (x3)
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