On adore
L’idée de changer de port
De rouler jusqu’en Andore
On traverse
On est saouls et sous l’avers
Le roulis il nous berce
On espère
Le petit train pour Soller
Bilbao et sa lumière
On avance
On perd peu à peu l’endurance
Comme les coureurs du Tour de France
Comme-ci nous avions perdu cet air
Quelques notes qu’on sifflait hier
« Paloma, Paloma… »
Aurions nous perdu cet air là ?
Comme-ci nous avions perdu cet air
Deviner les choses à travers
Le grand ciel au dessus des toits
L’aurions nous perdu déjà ?
Nos pommettes
Les paillettes sur nos pommettes
Pour les lendemains de fête
On s’anime
Les long diners, le long des vignes
Le vin rosé, la nicotine
On s’endore
On est vivant mais on s’endore
On entend les rires dehors.
Comme-ci nous avions perdu cet air
Quelques notes qu’on sifflait hier
« Paloma, Paloma… »
Aurions nous perdu cet air là ?
Comme-ci nous avions perdu cet air
Deviner les choses à travers
Le grand ciel au dessus des toits
L’aurions nous perdu déjà ?
Et le son du sillon du vinyle
Nous étions ses toupies volatiles
Sur un fil.
Comme-ci nous avions perdu cet air
Quelques notes qu’on sifflait hier
« Paloma, Paloma… »
Aurions nous perdu cet air là ?
Comme-ci nous avions perdu cet air
Deviner les choses à travers
Le grand ciel au dessus des toits
L’aurions nous perdu déjà ?
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