On apparaît aussi vite qu'on disparaît
Y'a rien de grave
Le poids d'ton existence dans tout l'sablier vaut pas un gramme
La pendule est intacte
Moi j'ai zappé les jours de la semaine et j'suis bien paz
J'attrape une fréquence en vol
Fais du coloriage en distrayant le gris
J'pétris les échanges et l'sort
Pour générer du mieux en digérant le pire
Et j'veux être libre
Comme si c'était permis
Calme
Planifie mes mouv' sur le Tec pour jamais leur servir
Quand est-ce que ça s'termine ?
À la fin, j'me rappelle mieux du silence d'un proche que du bruit de mes ennemis
Donne-moi un rêve
Donne-moi un rêve
Donne-moi un rêve
Donne-moi un rêve
Donne-moi un rêve
Donne-moi un rêve
En huit en seize en douze
Oméga maintenant c'est en moins
Et j'ressasse les mêmes choses en boucle
Ô mes gars maintenant ils sont loin
J'ai rien a étaler, de plus c'est beaucoup déjà
Pour le reste je me fais discret
Juste le temps que j'me disperse
Toi
Quand t'es parti
J'avais même plus la pluie pour justifier la tristesse
Même plus la pluie pour justifier la tristesse
Regard distrait
Comme des lags dans le système, ah
Quadrillages qui accroissent, on s'adapte
On a sur un mur parmi tant d'autres à caser
Bien calé dans l'appart'
Juste un humain de plus parmi les autres à scanner
Pourtant j'avais le'cœur
Tant de gens qu'appellent, pleurent
Soledad, pourtant jamais seul
Donne-moi un rêve
Donne-moi un rêve
Donne-moi un rêve
Donne-moi un rêve
Donne-moi un rêve
Donne-moi un rêve
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