À l’orée du soir, les hirondelles se cachent
Le vent soudain se prend de froid et se relâche
L’homme et son démon jouent la rancune sous la lune
Le démon prit ma main
L’esprit malin
Ne me laisse plus rien
J’ai de la peine à respirer
Dans la poussière des sales idées
Je parle pour éviter de penser
Et je perds toute envie d’exister
J’veux m’exiler proche des beaux jours
Pour connaître le goût de l’amour
Un garçon sans joie
S’attaquait aux traits de son ombre
Pour se délier du froid
La nuit attire l’orage
Passe le temps des peines
Quand trépassent les gens sans chaînes
La foudre brisera
Toutes mes migraines
Mêmes anciennes
J’écoute en boucle la compilation de mes tourments
Je n’ai pas d’ange, c’est dangereux
D’miser autant sur un seul jeu
Sans un bruit le ciel s’endort
J’ai grandi dans la boîte de Pandore
Mais le corps n’a plus la force de porter l’esprit mauvais
J’ai l’vertige
Depuis que mes doutes sont scotchés au ciel
Je ne peux plus partir
J’me confronte comme un martyr
Au milieu de mes déplaisirs
C’est la misère d’résister
Quand le cœur est cécité
Quand le cœur veut tout quitter
Il n’y a que douleur pour l’guider
Quand flamme et pluie discutent de temps toutes les deux
L’une d’elle est en deuil, les larmes éteignent le feu
L’âme sans un prénom n’est que fille de la lacune
Un garçon sans joie
S’attaquait aux traits de son ombre
Pour se délier du froid
La nuit attire l’orage
Passe le temps des peines
Quand trépassent les gens sans chaînes
La foudre brisera
Toutes mes migraines
Mêmes anciennes
La nuit attire l’orage
Passe le temps des peines
Quand trépassent les gens sans chaînes
La foudre brisera
Toutes mes migraines
Mêmes anciennes
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