Imagine cet homme qui a laissé son cœur derrière
Est-ce t’imagines cette femme qui ne sait plus comment faire
Embarqués dans des barques, des pirogues, est ce que t’imagines l’enfer
Imagine toi au milieu de l’océan/ inconscient affaibli et puis sans repère
Ce tout petit bout de chou/ qui s’agite et qui pleure entre les bras de sa mère
Déterminés jusqu’au bout/ sans savoir que l’eldorado est devenu galère
Africains mais réveillez-vous/ car il est plus que temps que mama africa soit fière
Et comme elle a assez souffert…
Je constate la souffrance des immigrés je constate
Et j’en ai marre de voir mes frères s’exiler ça m’attriste
Celle-ci est pour celles qui sont obligées de se prostituer je parle des sistas
Et pour ceux qui se sacrifient pour l’honneur de leur famille
Tu ne veux plus rester/ tu ne peux plus rentrer/ non tu suscites trop d’espoir
Maman fait des prières/ on attend les billets/ tu ne veux pas décevoir
Loin de la famille/ loin des amis/ tu te retrouves dans le noir
Et tu n’as personne pour te réconforter/ tes larmes sont devenues une nécessité
Tu connais ce sentiment de ne pas vivre en liberté
L’état les lois la police font que tu te sens persécuté
Pour des raisons d’économie même tes sorties sont limitées
Tu te rends compte que le racisme est bel et bien d’actualité
Le mal du pays te rend triste mais c’est une réalité
Tu perds tes droits devant les lois tu es dans l’illégalité
Dans ton mariage n’y a pas d’amour tu veux la nationalité
Big up à tous ceux qui se battent pour toujours plus d’humanité
Je constate la souffrance des immigrés je constate
J’en ai marre de voir mes frères s’exiler ça m’attriste
Celle-ci est pour celles qui sont obligées de se prostituer je parle des sistas
Et pour ceux qui se sacrifient pour l’honneur de leur famille
Si je dois souffrir/ j’aimerai souffrir dignement
Et si je dois mourir/ je veux mourir chez moi
Si je dois partir/ c’est pour rentrer chez moi
C’est à nous de construire/ Mama africa
On en a marre des clichés/ de tous ces préjugés/ de toutes ces illusions qui nous poussent à nous exiler
Les frontières sont balisées/ le feu est attisé / par des gouvernements qui veulent nous voir traumatisés
C’est vrai que le système nous éloigne pour mieux nous contrôler
Sur les côtes de Lampedusa chaque jour on y meurt par millier
C’est à croire que l’occident n’a pas encore compris qu’on est liés
Plus la peine de jouer aux pompiers
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