Je grandissais comme ça, Neuhof à bourg-Stra
Me faire plus d'argent, meuf c'était du vent
Mais j'insiste pas, y'a trop de crise en moi
Notre méthode, c'était de faire du gent jusqu'à la mort
Je réfléchis, j'étais trop loin de la vérité t'étais malin
Être un vrai, pas être une "tates" comme les autres "leches"
Je businessais gars ou on carnagé
On se faisait un bâton par jour on avait la santé
Ça sentait, genge plein que des Pascal Blaise
C'était la vie caille de quartiers qu'on menait
Pour le regret, y'avait pas de places tu sais
Si on se faisait per-cho, mineurs, cash on sortait
Après y'a eu l'Islam, frère, donc plus de bizness
Une vie saine, intime, dans le dîn oui
On avait changés, personne nous comprenait
Contre le ghetto en guerre
Nous mêmes, contre nous mêmes
Et puis, plus de mensonges
Tout le monde en confiance
Se comportait comme quelqu'un de bien, de respecté
Vous savez, bâtir un homme
Yo, les voyous devaient devenir des hommes
L'était grand temps, grand maintenant, temps de changer
Trop de morts par famille, au revoir à tout ce qui s'est passé
Petit frère, tu sais, on a vécu donc on sait
Yo, frère de quartiers officiellement N.A.P
Si loin pourtant si proche de vous
On ne peut pas revenir sur ses pas
On ne vit qu'une fois, je veux dire ici bas
Mais le nom de ceux que j'aime ne s'efface pas
Reste au fond de moi, même au loin de moi
L'esprit des quartiers nous fait résister
N.A.P. loin mais si proche de vous
Yo, en 88 on a décide de faire du rap
Fallait qu'on rappe
On se devait ça, on recevait des claques
Mustapha, oim, Aïssa, Karim, Bilal et Mohamed
Écoutes l'histoire de re-noi qui ont grandi dans les poubelles
Cet art est devenu, pour nous, une catharsis
Notre premier disque avait l'odeur de la sueur et de la pisse
On est rentrés dans le showbizness avec le cœur tu sais
Re-frè, on a jamais oublié d'où l'on venait
On a jamais renié le funk, les jeans serrés
Les Stans, faire des zarma t'es malade
Y'a trop de frères en zonz', dans leurs cellules qui nous soutiennent
Et tous les quartiers à travers la France, c'est pareil
J'ai une pensée pour tous les frères qui sont mort pour rien
Je me souviens de Jumpes qui nous a dit "vous irez loin"
Et si ça marche, inch'Allah, on fera la vie
Je remercie, José, Nadir, et Sully
On ne peut pas revenir sur ses pas
On ne vit qu'une fois, je veux dire ici bas
Mais le nom de ceux que j'aime ne s'efface pas
Reste au fond de moi, même au loin de moi
L'esprit des quartiers nous fait résister
N.A.P. loin mais si proche de vous
Je me souviens la première fois que je lai vu
Elle était si belle, moi j'étais fidèle
A mon image, l'expérience est un tout
L'amour pour moi, c'était pour les fous
Les vraies valeurs dépendent en fait du cœur
Ma philosophie, l'amour n'est pas d'ici
L'amour, la foi décrit par Azalie
Mais est-ce qu'elle m'aime, hérite des représailles ?
Les faux que je fais sortir du ghetto, je souffre trop
Dieu, aides-moi ! Je voudrais tant être avec elle
Ensemble on serait si fort
Réfléchis à ce que sera notre vie
L'islam dit "pries deux croyants qui se marient"
Mais c'est souvent le sentiment vrai qui divisent les avis
C'est ainsi, je voudrais tellement être compris
Douleur, je ris ma vie est une tragédie
Je te remercie, je t'aime tellement tu sais
Et si on y croit fort ?
On ne peut pas revenir sur ses pas
On ne vit qu'une fois, je veux dire ici bas
Mais le nom de ceux que j'aime ne s'efface pas
Reste au fond de moi, même au loin de moi
L'esprit des quartiers nous fait résister
N.A.P. loin mais si proche de vous
On ne peut pas revenir sur ses pas
On ne vit qu'une fois, je veux dire ici bas
Mais le nom de ceux que j'aime ne s'efface pas
Reste au fond de moi, même au loin de moi
L'esprit des quartiers nous fait résister
N.A.P. loin mais si proche de vous
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