Moi qui croyais être un solide
De ceux qui remplissent les pièces vides
Je pensais être un conquérant
Avec la confiance plein les dents
Mais je transpire à chaque question
Chaque fois j’oublie mon nom
Caché derrière mon sourire
Je sens le chemin rétrécir
Alors je cherche les issues
Lassé de naviguer à vue
Je vérifie dans tous les coins
Mais rien à faire ça reste éteint
Toi tu disais ça passera
Que je me trompe de combat
Qu’avec mes larmes en bandoulières
Je frappe contre des courants d'air
Il faut me dégager le front
Que je puisse aller voir au fond
Et puis écarter mes œillères
Que ça laisse rentrer la lumière
M’asseoir à la table du temps
Savoir lui parler calmement
Sans amertume évidemment
Cynique comme toujours, nourri au désamour
planté là sur ma tour, à crier comme un sourd
En bas c'est le carnage, tu vois plus les visages
Retrouver le courage, remplacer les images
Changement de décor
Remise à plat des torts
Balayage des croyances
Tant pis pour l’élégance
Finis les équilibres
Et les figures de style
Bienvenue à l'homme libre
Et ses choix volatiles
Comme ça tu veux changer de tête
Trop lassé de ta marionnette ?
Changer de masque suffira pas
on verra que c'est encore toi
C'est ta méthode qu'il faut revoir
Si tu veux viser le grand soir
Arrêter de tourner autour
De jouer avec les contours
Sûr qu'il faudra de la patience
Surtout pas céder aux avances
Pas trop tenter les raccourcis
Savoir marcher droit comme un « I »
Garder ton cap quoi qu'il se passe
Même si ça te brûle la face
Et puis un jour ça frappera
Et derrière la porte ce sera toi...
Cynique comme toujours, nourri au désamour
planté là sur ta tour, à crier comme un sourd
En bas c'est la carnage, tu vois plus les visages
Retrouver le courage, remplacer les images
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