Dans mon village au bord de la ville,
Quand on se dit bonjour,
Dans mon village au bord de la ville,
On sait à qui on dit bonjour
Et ça veut dire bonjour.
Dans ma cité au coeur de la ville,
On se voit sans se voir,
On est tous un peu en exil
Dans les cités–dortoirs.
Dans ma cité au coeur de la ville,
On vit avec la peur,
On n'ouvre pas l'esprit tranquille
Sa porte ni son coeur,
On n'ouvre pas l'esprit tranquille
Sa porte ni son coeur.
Le va–et–vient des bétonnières,
Matins de cendres et soirs de pluie,
Dans l'ombre et la lumière,
Le même gris,
Dans les voix solitaires,
Le même cri:
On n'a rien demandé,
Rien d'autre que la paix,
Celle qui chante,
Pas celle qui se tait.
Vous, les plus grands que nous,
On n'attend rien de vous,
Rien d'impossible,
La paix, un point c'est tout,
Mais jamais s'il faut la payer
De notre liberté.
– Où pourront jouer nos gamins?
– Je leur prêterai mon jardin
– Quel air allons–nous respirer?
– Celui que nos arbres ont chanté
– Où ferons–nous la fête?
– Je vous prêterai ma maison
– Quel avenir nous guette?
– Je vous prêterai l'horizon.
On n'a rien demandé,
Rien d'autre que la paix,
Celle qui chante,
Pas celle qui se tait.
Vous, les plus grands que nous,
On n'attend rien de vous,
Rien d'impossible,
La paix, un point c'est tout,
Mais jamais s'il faut la payer
De notre liberté.
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