C’est entre chien et loup
Un volet qu’on referme
L’envie de rien du tout
Le moral qui se traîne
Un divan fatigué
La télé qui ronronne
Et surtout cette idée
Que tout vous abandonne
C’est le temps des bilans de
Tous les inventaires
Et comme ils n’ont souvent
Vraiment rien de Prévert
Je me laisse bercer par la mélancolie
Qu’elle est longue à passer
Cette fin d’après midi
Quand j’ai le blues du dimanche soir
Le blues d’une semaine qui repart
Le blues des jours qui fuient
Avec nos rêves inassouvis
J’ai le blues du dimanche soir
C’est l’heure des solitudes
Qu’on veut et qu’on redoute
Pour tromper le silence
Et étouffer mes doutes
Le bal de la mémoire peut alors commencer
Je les vois revenir je les vois défiler
Ses sourires qui me manquent et me brûlent les yeux
Etonné de pouvoir encore vivre sans eux
Quand j’ai le blues du dimanche soir
Le blues d’une semaine qui repart
Le blues des jours qui fuient
Avec nos rêves inassouvis
J’ai le blues du dimanche soir
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