Lorsque la nuit s'épanouit
Mystérieusement comme une fleur funèbre
Le dernier bruit s'évanouit
La ville s'endort dans le dock des ténèbres.
Il c'est alors que dans l'ombre qui les protège
Et tout au long car, parlant tout bas,
La pachita roule le tambour sous le ciel lourd de neige.
Cachant au ras des murs leur étrange manège
Et le beau gars serrant dans ses bras
Sa gigolette, sa gigolette
Lui sourit et tendre lui dit :
Ma gigolette, ma gigolette
J'te f'rai jamais gagner l'gros lot
Mais comm' fortune tape au Julot
peuv'n"t bien t'amm'ner toujours
Ça c'est la vraie amour
Sur le boulevard, il se fait tard
Et le bourgeois craintif se rend vers sa demeure
Un jeune fêtard, au teint blafard
S'avance en frissonnant sous la bise qui pleure
Et c'est alors que dans l'ombre qui le protège
Et tout, pensez pas on n'entend pas
Brusquement la tâch' que jett' sur le gibier pris au piège
Un cri d'angoisse, un râle, et du sang sur la neige.
Et le beau gars serrant dans ses bras
Sa gigolette, sa gigolette
Lui sourit et tendre lui dit :
Ma gigolette, ma gigolette
J'te f'rai jamais gagner l'gros lot
Mais comm' fortune tape au Julot
peuv'n"t bien t'amm'ner toujours
Ça c'est la vraie amour
Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)