Et je chevauche des plaines endormies
Et j’ecchymose des fesses aplaties
Et la nuit, la nuit vient.
Cataclop, j’ai perdu toutes mes strophes
Si je pars c’est peut-être que j’aspire
A d’autres rives d’autres belles métaphores
Qui sauraient me distraire et qui me rendraient fort
Je m’étiole, j’apostrophe
Des relans de rancœur et j’arrête de rire
Si j’arrête de manger, je vais m’envoler
Et j’irai retrouver mes ascètes pensées
Viens ma nuit, oui vient …
La nuit, je peux cacher,
Tous mes sombres trophées, mes amours atrophiés,
Mes passions sclérosées
J’ambitionne de venir déposer
Sur vos lèvres un baiser
Une étoile de fièvre, une poussière de rêve
Un virus, un raz de marée
Car la nuit j’ose, la nuit j’ose.
Et d’affres nocturnes en peurs paniques
J’ironise sur mes tocs, j’ironise sur mes tics
Je supplie, je prie même des vierges
De m’ouvrir leur frontière, je leur offre des cierges
J’humilie mon égo qui vacille
Grand seigneur, j’abandonne mes sujets
Sur des landes désertes et j’attends la levée …
Et j’attends la levée
Et j’attends la marée
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