Robuste, et largement appuyé sur sa base,
Le colosse trapu s’avance au sein des flots ;
Sur son flanc tout couvert de pins et de bouleaux
Un nuage s’étend comme un voile de gaze.
Sur son vaste sommet, de merveilleux tableaux
Se déroulent devant le regard en extase ;
Et vous suivez des yeux chaque voile qui rase,
Dix-huit cents pieds sous vous, le fleuve aux verts îlots.
Autrefois c’était là presque un pèlerinage.
Un jour, il m’en souvient, collégiens en nage,
Nous gravîmes gaîment ses agrestes sentiers.
Je crois revoir encor notre dîner sur l’herbe
Qui tapisse ta croupe immense, ô mont superbe ;
Et je rêve à l’aspect de tes plateaux altiers
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