Marche le cœur serré
Deux larmes de peine dans les globes oculaires
Un désespoir tentaculaire
Comme pour tous ceux incarcérés
Les portes se brisent, le port se lève
La voile n'est pas resserrée
Jeune en perte guidé par ses rêves
Fuit son destin de porcelaine
Les cœurs sont froids, les égos cloisonnés
J'étais de ceux qu'tu vois zoner
Comment savoir si c'qu'ils proposent n'est pas cadeau empoisonné ?
Plus de peur que de mal
Fleurs du mal engoudronnées
Donc y a plus de pleurs que de balles
J'vais pas m'empêcher d'tout donner
On passe des cernes aux rides
Les rideaux s'ferment, laissent entrevoir des scènes horribles
On cerne le vide, du moins c'qu'on semble voir
Comme une éclipse dans un ciel de cendres noires
On s'envenime, ça c'est nos vies
Rappelle-toi c'qu'on nous drainait
Ici l'espoir voudrait naître
Mais la jeunesse dorée titube toujours avec la poudre au nez
Dans nos cieux peu d’éclaircies
Mais ma peine s'est déversée
J'me surprendrai quand je dirai merci
Visage éteint, valeur irréversible
J'ai l'âme en paix mais j'fais la guerre pour m'divertir
J'allais par là, tu m'as tiré vers ci
J'atteindrai diverses cibles via divers tirs
Ma lune est rouge étant donné qu'j'ai tant donné
Déjà tant d'années qu'j'suis condamné
Ça m'pend au nez, j'envisage pas d'abandonner
Cœur endurci mais plein de lésions
Entamé par l'poids d'mes liaisons
Toutes les plaies s'adoucissent lorsqu'on laisse plus place à la raison
Décisif dans mes décisions
J'ai trouvé l'bonheur dans ses yeux
J'ai ressaisi mon âme embrasée dans l'tourbillon des saisons
L'injustice est imbattable, dans cette France en diletante
Marianne est belle et tendre mais traite ses fils comme des bâtards
Les graines qu'on sème connaissent l'équité
Et puis germent, comme la haine sur l’épiderme
J'ai bien fait d'te quitter
Méfie-toi même ceux qui t'aiment peuvent t'jalouser
Surveille tout leur conseils, demande toi qui t'es
On s'canalise
Place peu d'espoirs dans la psychanalyse
Ici c'est le culte de l'ego, les plus timides se paralysent
J'me demande pourquoi c'est dur d'aimer son père
Demain sera pire, par ici les démons se perdent
J'trouvais refuge dans mes soupirs
J'les couvre d'or, mon cœur s'y perd
J'voudrais voir mes deux mains s'remplir
Pour m'en sortir, j'dois bâtir un empire
Besoin d'reconnaissance d'puis la naissance
J'aime le rap mais j'le malmène car j'traite les putes dans leur essence
On parait sain laisse concurrence en convalescence
C'qu'on valait sans n'importe peu
C'qu'il faut retenir c'est qu'on va laisser
Pas les essais condescendants, j'compte pas r'descendre
J'depeins des cendres ciel de décembre
Je donnerais acte de ton décès
Nature morte, toile incandescente
Lord
Majeur Mineur
Y a pas d'perception perspicace si t'as qu'une seule perspective
Seul l'amour des nôtres compte, le reste n'est pas perceptible
Ma peur persiste y a trop d'épreuves que j'ai su surmonter
Les anges me susurrent d'monter
Les mains gantées j'ai grandi fier car mère avance sans sangloter
Les politiques seront couverts de bouquets d'fleurs ensanglantés
L'argent c'est l'excrément du diable pour qui j'n'ai pas d'miséricorde
L'égalité des chances provient de ce que la misère accorde
L'amour est plus fort que la haine, que la colère, que la peine
Faut qu'on tolère qu'nos cœurs polaires entacheront le ciel ébène
Nos armes se taisent nos âmes se fanent les souvenirs s'confondent et s'effacent
Comme un mensonge dans l'œil d'une femme quand nos visages sont face à face
Les étoiles peuvent témoigner du silence entre les voyelles
Le sang qui coule était royal un ange nous quitte ailes déployées
Sentiments pris dans la noyade nos cœurs impurs sont nettoyés
Mon nom gravé sur tes poignets s'demande pourquoi t'es déloyale
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