Lorsque le cœur de sujets innocents arrête de battre
J'entends mieux le mien palpiter
Comment puis-je ralentir ces battements
Autrement qu'en les déposant sur ce bout de papier ?
L'encre est bleue mais semble rouge sur ce papier blanc
Je pense à ma France froide comme un mois de décembre
L'âme endolorie je ne sais plus quoi mijoter
Car ce vendredi laisse échapper une couleur magenta
Le parfum des vies qui se sont en allées
A l'odeur d'une évanescence
Paris se tait car on l'a blessée
Dans ce morceau j'aimerais adresser
Mes pensées les plus sincères aux défunts, à leur famille
À Paris, à ma France qui est affectée
Face à de tels événements il faut trouver des raisons d'espérer
La lumière de Paris n'a pas totalement disparu
Il est nécessaire qu'on s'unisse
Pour que la réponse qui s'énonce soit une parfaite consonance
Je veux déchirer le silence qui s'est enfoui dans la poitrine
De ma bien-aimée, celle que j'ai nommé ma patrie
Il faut partager ce frisson que l'on ressent
Tout le long de notre âme, la solidarité étant une autre arme
La France est aujourd'hui plongée
Dans des profondeurs abyssales
Et même si tout ça n'est pas un mirage
Je n'oublie pas que la plus sombre des nuits
Est suivie d'un lever de soleil inimaginable
Message de paix et d'optimisme
Écrit avec le cœur, tout ça n'a rien de politique
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