Depuis le temps que j'y pensais,
Je t'ai enfin écris une lettre.
Après toutes ces annees,
T'as surement oublié ma tête.
Mais moi je me rappele encore,
De toi et de notre âge d'or.
C'etais dur de nous séparer,
Faire pour la vie, promis juré.
Tout les soirs on se retrouvait,
Juste en bas de notre escalier,
Avec des substances prohibées,
On refaisait le monde entier.
Des idées plein la tête,
On faisait notre révolution,
On voullait que sa pète.
Notre mot d'ordre c'etait : Mort Aux Cons
Et on se disait anarchiste,
On voullait pas bosser au SMIC,
On disait qu'on creverait pas vieux,
Mais qu'on creverait surement heureux, surement heureux !
Un jour on s'est perdu de vue.
J'ai commencé à me calmer
Il y'a un âge ou t'y crois plus
Ou tu te dis : faut assurer...
Alors assure...
J'ai rencontré une fille
Avec qui je me suis installé.
J'ai une place bien tranquille,
Quand j'serais vieux j' pourrait me retourner.
J'espere que t'as compris toi aussi,
Sa mene à rien toutes ces conneries,
Parceque tu vois faut bien bouffer
Et pour bouffer il faut du blé, il faut du blé !
Allez maint' nant faut que je te quitte,
Il est tard demain j'vais bosser
Si tu passes pas loin d'où j'habite,
Passe me voir si c'est allumé.
Tchao !
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