L'OIGNON
La soirée était bien engagée.
Mon pote, y a de la cousine à aborder.
Je voulais lui faire un plan “lover” bien cadré.
Elle a l'air si farouche, je vais pas la brusquer.
Doucement, j'essaye de la charmer.
Et dans ses yeux, j'ai vu la flamme s'allumer.
Avec sa gueule d'ange, elle s’est mise à chanter
Un refrain aux propos quand même bien engagés.
J'ai même pas eu le temps de lui demander son prénom
Qu'elle m'a libéré cette petite chanson :
Alors dis voir, qu’est-ce qu’elle faisait sa chanson ?
Sa chanson ce qu’elle disait :
Bouffe-moi l'oignon, mort moi les tétons.
Fesse-moi, fesse-moi, c'est si bon.
Surtout, ne touche pas à mon dindon.
Sur le coup, j'étais vachement gêné.
Je me suis dit merde, je suis trop saoul, j'ai pas du bien capter.
Une belle fleur comme elle, mais comment s’imaginer ?
Qu’elle était, à son âge, déjà si disposée.
J'ai même pas contrôlé sa carte d’identité.
Inutile à ce stade, plus besoin de parler.
J'ai mangé sa ficelle, arraché son jupon.
Je lui ai sauté dessus et sans transition.
Je lui ai bouffé l'oignon, pellé le jonc.
Fessé, giflé à foison, j'ai même pas touché à son dindon.
Premier “run” plein d'humanité.
Des petits aller-retour, tout en légèreté.
J'ai même mis une caresse entre deux fessées.
J'avais tellement peur de la cabosser.
Et pourtant l'Kâmasûtra, on l'a déroulé.
Page après page, j'avais l'impression d'avoir bien bossé.
Mais elle n'avait pas l'air complètement sevrée.
Elle m'a dit : “ hé bien, mon gars, faudrait peut-être un peu te bouger hein ?”
Attrape-moi, un peu plus à fond.
Corrige-moi, et sans précaution ;
Bouffe-moi l'oignon, mort moi les tétons.
Fesse-moi, fesse-moi, c'est si bon.
Surtout, ne touche pas à mon dindon.
Du coup, j'ai donné pendant toute la nuitée.
Elle m'a laissé KO avec les raisins séchés.
J'avais le piston intégralement rayé.
Et le bout du casque méchamment violacé.
Et quand enfin, j'ai vu le jour se lever
Je cherchais à m'enfuir, plein d'humilité.
J'ai même failli appeler tous les copains pour m'aider.
Car le feu dans ses fesses s’était ravivé.
Du coup, j'ai brandi, mon plus gros godemichet.
Elle a recommencé à me chanter ;
Bouffe-moi l'oignon, mort moi les tétons.
Fesse-moi, fesse-moi, c'est si bon.
Surtout, ne touche pas à mon dindon.
(instrumental)
Quand enfin elle m'a dit mon gars, tu peux te barrer.
Et surtout, cette fois, j'espère que t'as bien capté.
Que ça sert à rien d'être un poulain bien monté
Ni un sportif puissant du déhanché
Qu'il suffit juste de savoir bien viser.
Je pense que la prochaine fois, tu pourras plus te tromper.
L'oignon, c'est tabou, mais c'est pas dur à “rider”.
C'est comme pour les choux, il faut savoir les planter.
À la mode de chez nous, on les plante bien profond.
Mangez en ! L'oignon, c'est pire bon.
Bouffe-moi l'oignon, mort moi les tétons.
Fesse-moi, fesse-moi, c'est si bon.
Surtout, ne touche pas à mon dindon.
Bouffe-moi l'oignon, mort moi les tétons.
Fesse-moi, fesse-moi, c'est si bon.
Surtout, ne touche pas à mon dindon.
Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)