Ils sont la peau de nos tipis
Nos ustensiles et nos outils
Et les habits que nous portons
Ne tirez pas sur les bisons
Ils nous offrent la nourriture
Des boucliers, des couvertures
Ils sont nos frères, ils sont nos Dieux
Notre trésor le plus précieux
Si vous tuez tous les bisons
D’ici trois ou quatre saisons
Il ne restera sur nos terres
Que misère et désolation
Si vous tuez tous les bisons
Le cheval de fer a stoppé
Les hommes ont sorti leurs fusils
Et sans raison ils ont tiré
Sur les bisons de la prairie
Juste par jeu, pour le plaisir
De les regarder s’effondrer
Juste par jeu, pour le plaisir
De contempler le sang couler
Si vous tuez tous les bisons
D’ici trois ou quatre saisons
Il ne restera sur nos terres
Que misère et désolation
Si vous tuez tous les bisons
Crachant son épaisse fumée
Le cheval de fer est parti
Sans un regard, sans un regret
Sans dissimuler son mépris
Le cheval de fer est parti
En abandonnant derrière lui
Une terre jonchée de cadavres
Un abominable carnage
Si vous tuez tous les bisons
D’ici trois ou quatre saisons
Il ne restera sur nos terres
Que misère et désolation
Si vous tuez tous les bisons
D’ici trois ou quatre saisons
Il ne restera sur nos terres
Que misère et désolation
Le vent de la plaine charrie
L’odeur fétide des carcasses
Qui brûlent au soleil de midi
Et font le bonheur des rapaces…
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