Tes mots sont à bout de souffle,
On doit être en fin de course.
Mes mains sont à bout, je souffre
De nos corps qui se repoussent.
Derrière une clope, tu te camoufles,
Tes beaux yeux vers la Grande Ourse.
Et Paris est si petite,
Pour les amoureux qui s'évitent,
Un peu trop vite.
Mais tu sais Paris est si petite,
Quand les adieux se précipitent,
Alors on cohabite.
Il y a des odeurs et des sensations perdues,
Des regards et des corps maladroits,
Qui se faufilent d'ici et là,
Qui se cherchent une place là où le néant n'a plus.
Il y a des mains qui se frôlent,
Et des phrases qui se terminent un peu trop tôt.
Et Paris est si petite,
Pour les amoureux qui s'évitent,
Un peu trop vite.
Mais tu sais Paris est si petite,
Quand les adieux se précipitent,
Alors on cohabite.
Nos ombres qui vacillent,
Et le monde s'écroulera encore.
Que ferons-nous de ces deux corps,
Quand l'amour sera mort?
Mais toi,
Que deviens-tu?
Et Paris est si petite,
Pour les amoureux qui s'évitent,
Un peu trop vite.
Mais tu sais Paris est si petite,
Quand les adieux se précipitent,
Alors on cohabite.
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