J'ai simulé des crises cardiaques
Retourné l'absence d'une prise maniaque
J'ai samplé le silence de mes cris
Ravalé une dernière fois mon mépris
J'ai haï l'espèce comme ma némésis
Aimé un être comme mon Osiris
J'ai rampé, j'ai marché, j'ai couru
En volant j'ai atteint l'horizon
Comme le phénix j'ai réapparu
Après avoir passé le mur du son
J'avance toujours, toujours plus vite
Je frapperai comme météorite
Je flotte dans un monde paisible
Pourquoi tout le monde est triste ?
Tu te trompes en mettant ton masque
Tu joues pas le rôle que tu crois
Un anonyme en tête tête dans le miroir
Cet inconnu qui reflète tous les autres
Je me demande parfois si c'est si beau
Ou simplement pathologique
Si je n'ai plus à avoir de questionnements
Ou si ça ternirait avec des médicaments
Bourgeon
J'avais peur du noir
Peut-être parce que la fleur doit faner
Et voir ses couleurs échoir
Aujourd'hui mes pétales ont poussé
Je suis toujours terrifiée
J'ai teint mes cheveux d'ébène
Ma robe est sombre, presque funèbre
Cependant
Ma peau est blanche voir transparente
Ingénue, naïve et sincèrement innocente
J'ai simulé des crises cardiaques
Retourné l'absence d'une prise maniaque
J'ai samplé le silence de mes cris
Ravalé une dernière fois mon mépris
J'ai haï l'espèce comme ma némésis
Aimé un être comme mon Osiris
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