Hey, hey, enfoiré
La télé nous lobotomise, peu à peu on d’vient des larves
Et l’instru d’Nizi pleure déjà, donc bien sur j’retiens mes larmes
Allez approche, cite-moi, fait bégayer ta prof
Ouai j’suis venu tuer la prod et on retrouvera jamais l’arme
Chaque jour un peu plus inquiet, mais bon on demande qu’à prendre l’air
Qu’est-ce qu’il comprend d’nos problèmes ton ex banquier quarantenaire
L’humain géré par le trading, marre de s’faire carotte merde
Mais vous donnez plus de crédit à votre quartier qu’a votre mère
Elles sont déter’ et calibrées, elles sont armées, les té-ci grondes
Normal les inégalités, n’ont jamais été si grandes
Bien trop d’rappeurs lamentables, pour tous les lever j’ai l’cran
T’inquiète pas j’ai la mentale, j’m’en tape de crever l’écran
Tous la dalle prêt à ré-ti, intelligent pour l’biff faut l’être
Des fois j’me dis qu’j’engraine les p’tits vu qu’jai tout l’temps un spliff au lèvre
J’m’en tape de vos sourires moqueurs, du biff honnête voilà c’qu’on veut
Ca y’est j’ai assez griffonné, on va passer à la seconde vieux
Descendant d’martyres, laisse-moi loin d’tes crises et d’tes bluffs d’ado
J’regrette ceux partis, au fond j’suis triste comme un air de Fado
J’me suis mis des gens à dos, normal le succès grandit
Quand aux jaloux, j’sais qu’ils préféraient que je suce et qu’j’mendie
N’écoute pas les rappeurs, crois pas qu’trainer dans la zone t’rends cool
Quand tu mets fin à une embrouille, y’en a d’jà deux autres en cours
Ils sont rares les Rocquencourt, ils mettent la vermine au hebs
Parce qu’on passe pas vos concours, faudrait qu’on termine vos restes
Les politiques nous divisent car ils craignent de voir le lien naître
Des cons qui n’connaissent rien d’nos vies, votent des lois pour notre bien être
Tellement d’choses qui nous séparent, la j’parle des riches et des pauvres
Les pauvres trichent et débordent, et j’voie les riches ériger des pôles
J’en ai marre de voir les gros titres, j’sais qu’tout est fake au JT
Je sais qu’mon rap va rien changer, au moins il t’fait cogiter
Et frère j’suis bien trop shité, pour faire comme si d’rien n’était
Mais j’garde espoir car avec le temps, même l’hiver devient l’été
Et je sais qu’y’a pire, mais ça d’vient terrible c’est ça nos vies
Jongler entre la bibi et l’intérim chez Sanofi
Et oui j’ai mal, quand j’pense au monde qu’on laisse à nos fils
Mais impossible d’oublier qu’outre tombe on regrettera nos vices
C’est le luxe que ces salauds visent, pendant qu’on graille au kebab
Message à la police de France, merde on n’est pas vos clébards
Bien sur que la rue est salle, et bien sur que ça rend dur
Adama, Théo, Faysal, j’espère qu’justice sera rendu
La j’en ai cité trois, mais tu sais qu’y’en a eu des dizaines
En cas d’bavure policière, est-ce que j’appelle le 17 ?
Grandit dans la misère, oui j’ai connu des disettes
J’pourrai en faire des dissert’, j’ai préféré mes p’tits seize
Hey, enfoiré, enfoiré
La télé nous lobotomise, peu à peu on d’vient des larves
Et l’instru d’Nizi pleure déjà, donc bien sur j’retiens mes larmes
Allez approche, cite-moi, fait bégayer ta prof
Ouai j’suis venu tuer la prod et on retrouvera jamais l’arme
La télé nous lobotomise, peu à peu on d’vient des larves
Et l’instru d’Nizi pleure déjà, donc bien sur j’retiens mes larmes
Allez approche, cite-moi, fait bégayer ta prof
Ouai j’suis venu tuer la prod et on retrouvera jamais l’arme
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