Des ondes se répandent
Ce n’est pas le gong, mais la peur
La peau embrasse la caresse
Les caves du corps se remplissent du "Non!"
Je rampe, je rentre
Un rituel me purifie
Je creuse un terrier dans la terre vivante
Quand j’en sortirai je serai plus puissante
Pleine lune : Nuit des mortes
Mes louves cuisinent des plats qui se mangent froids
Surveillantes, nos yeux jaunes veillent nos femmes
Car ce n’est plus nous les proies
Aie peur des sœurs si nous sommes ton cauchemar
Nous n’serons plus silencieuses
Vous avez du pouvoir, mais nous sommes plus nombreuses
Tu peux cracher sur mes cendres
Je suis fraiche et humide
Survivante !
La honte change de camp
La peur change de camp
Ils roulent sur les corps
Anonymes
Involontaires
Combien de morts sur la piste de course?
Nous chantons leurs noms sous la Grande Ourse
Il veulent nous attirer dans leur violence et dans leur jeux
Nous avons mieux à faire, ne perdons pas de temps
Un demi couplet est suffisant
La honte change de camp
La peur change de camp
Tu peux cracher sur mes cendres
Je suis fraiche et humide
Survivante !
La honte change de camp
La peur change de camp
S’ils croient que avons peur
De leurs croyances, de leurs erreurs
Qu’ils sortent du sous-sol de leurs parents
Nous les reconnaitrons immédiatement
S’ils croient que nous allons fuir
Devant leur haine
Ou peut-être pire
Aucun de leur mots ne peut nous salir
Mes sœurs, mes louves, mes queers
S’ils croient que nous éviterons de leur déplaire
Nous savons quoi faire
Nous prendrons la rue, le point dans les airs
Et, surprise pour vous, nous avons des frères
S’ils croient que nous nous soumettrons
À leurs illusions
À leur grande mission
Ils font couler l’sang, car ils sont vieux garçons
Puis vont dire que c’est nous qui sommes frustrées?
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