Perdre son temps dans les soirées de racailles, de canailles, se dirent que les gens n'ont pas d'âme
Prendre le soleil dans le parc où les petits thugs se baignent dans le canal
Rien dans la tête, c'que j'raconte est banal, comme toutes ces phrases de merde qui s'écrivent sur les tee-shirts streetwears de Paname
L'armoire pleine de Benibla, devoir vendre la Blédina
Trop d'gens pénibles, prendre le périph', sortir Porte des Lilas
Ranger mes livres, tenter d'écrire, je sais j'me fais du mal
Vider l'appart', la haine en H.P et l'amour au tribunal
J'perds mes cheveux, j'mange plus rien
Frauder le tram', me faire cramer par des toxico's car j'en connais plus d'un
Ouais j'en connais plus d'un qui trempe dans l'crime, j'connais la faim donc quand j'délire j'oublie de prendre l'temps d'vivre
Pas tous connaissent cette vie là sur la peau le tracé d'une lame
Rêver d'une belle villa et d'une grosse voiture, prendre le volant pour mieux écraser une larme
De joie comme cette fille là
Me drague et m'évitera
Rêver d'une belle villa et d'une grosse voiture, prendre le volant pour mieux écraser une larme
Et je ne comprends pas pourquoi
Car je te fais du mal
Mais sans jamais vouloir t'en faire
Alors ne pleure pas pardonne-moi
Ce sera la dernière fois
Sans toi je suis seul
Sans toi mon amour
La vie ne signifie plus rien
A quoi servent les nuits
A quoi servent les jours
Sans toi je suis seul
Sans toi mon amour
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