Assis au fond du wagon,
Des stalactites dans la bouche,
Il voit son genou qui l'appelle à elle, elle
Une bouche, au fond d'un train,
Une main, un geste,
Une bouche qui dit oui à tout et au reste,
Une main qui touche à tout, à tout et au reste.
Et dans ce train qui siffle au loin,
Tous deux se sont aimés,
Et dans ce train qui siffle au loin,
Deux corps se sont étreints,
Dans ce train qui siffle au loin.
Couchés dans le même wagon,
Ils voient dans la nuit striée,
Des gares cruelles, témoins de leur ébat et moi,
Un amant dans le wagon,
Finira ce long voyage,
Assis à sa place, les yeux plein d'images.
Une bouche, au fond d'un train,
Une main, un geste,
Une bouche qui dit oui à tout et au reste,
Une main qui touche à tout, à tout et au reste.
Et dans ce train qui siffle au loin,
Tous deux se sont aimés,
Et dans ce train qui siffle au loin,
Et dans ce train qui siffle au loin,
Tous deux se sont aimés.
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