L'impression de plus savoir quoi dire frère, pourtant je parle beaucoup
J'parle de tout rafler, de tout baffer quand je pars au quart de tour
J'cours après plus rien, j'me prive ma part
J'veux partir, mais j'ignore où, comme j'ignore ce qui ne va pas
Et ce qui m'appâte , un peu de beuher, être seule et l'instru
Ma femme ? Mes sos mes verres ces versets lorsque j'm'instruits
C'est fou, mais j'me sens tout sauf structuré
La rupture qui censure à l'intérieur m'aurait-elle fracturé ?
Je me l'demande ouais, perdu entre deux mondes
Comme mes démons nourris de ma noirceur mais eux en redemandent
Mon rôle de mentor, au saint de moi-même un drôle de menteur...
Quand j'vends du rêve j'suis l'seul qui m'endors
J'me bats sens cesse et ça même sans savoir où ça se passe
J'laisse passer le temps et ça en admettant que ça se tasse
De l'espace j'en ai, explique-moi donc pourquoi j'étouffe
Pourquoi j'ai tout fait, que mes bouffées d'air
Semblent être celles au fond du gouffre
Mais quand tu crois que t’en a assez de la touche
Tu reprends la couche
Que tu revois la douche froide arriver tel une droite dans la bouche
C’est comme un pouchka quand il est poser sur ta tempe
Et puis que ta seul attente, avoir une putain de poussée de seum' à temps
Suis-je seul atteint? Non! Suis-je seul à traîner
A freiner en ayant conscience des choses, suis-je seul à peiner?
A peine en place, c’est souvent là que tout part en vrille
Que tout part cris, que ça prie de tout-par, tout parait pale en prime
A priori, je me sent pris de court
Dans ce courant le plus incompris auquel j'aurai pris goût
Et dans la foulée... J’ai pris les coups puis m'suis vu couler
Sur tout mes couplets tu vois l’image d’un mec se saouler
C’est malheureux d’attendre d’être cassé par la vie
Pour se rapprocher de Dieu après que ton corps soit passé par la vitre
Et je me dis mieux vaux tard que jamais
J’ai jamais couru plus vite que le destin demande à Jamel
Et je me sent comme ce mec qui viens de prendre la peine capital
Et qui va droit dans le mur avant rester coincé dans l’habitacle
Qui s’est vu tacler… ou comme ce boxeur qui sait qu’il tape
Mais qu’il terminera au sol dans ce combat bien plus qu’équitable
Et quitte à faire plus d’efforts, sans plus se défaire
Sous toutes les formes les bonnes choses je me dis que j’aimerais toutes les faire
Mais le temps s’écoule, et en attendant le son s’écoute
Le sang qui coule me permet d’écrire mais tu ressens ses gouttes...
A peine conscient … de ce qui m’arrive
De la qualité , du calibre de l’impact et du tarif
Après tension, voit ce qui fût semer et sa récolte
La prétention de mon ego n’a de reflet que dans sa révolte
A peine conscient , que j'ai distribué mes cartes... que je m’écarte
Et que je me suis vu attribuer que des tartes
J’ai pris conscience que je suis l’auteur de ce j’y trouve
Que la faim est proche, et dans mon album il y a tout ce que j’éprouve
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