20 heures c’est le JT, elle souffre, l’actualité
Mon monde est atrophié, assez, j’éteins la télé
Je m’en vais affirmer ma belle naïveté, je vais bientôt décamper
Puis ravalant ma rage, saluer le rivage, loin de ce décalage
Le temps me dépasse et me presse quand je vois la Une de la presse
Les bémols défilent sur les lignes, oh, j’ai besoin d’air et d’endorphine
Sur l’île, j’irai au bord de l’eau, mon cœur battant sur le tempo
Je couperai portable et réseau, comme j’étais bien dans mon berceau
Ombrage sur ma peau, ardeur sous mon sombrero
Et sur l’autoradio passe un titre un peu bateau
Mais quand j’entends leurs discours j’en ai le souffle court
J’avoue, je monte dans les tours
Loin de tous ces sermons, confort dans mon cocon, moi j’ai l’âme en floraison
Le temps me dépasse et me presse quand je vois la Une de la presse
Les bémols défilent sur les lignes, oh, j’ai besoin d’air et d’endorphine
Sur l’île, j’irai au bord de l’eau, mon cœur battant sur le tempo
Je couperai portable et réseau, comme j’étais bien dans mon berceau?
Un monde sans écran ni fléau, un avenir pour nos marmots
Que des sourires, plus de sanglots, notre avenir serait trop beau
Le temps me dépasse et me presse quand je vois la Une de la presse
Les bémols défilent sur les lignes, oh, j’ai besoin d’air et d’endorphine
Sur l’île, j’irai au bord de l’eau, mon cœur battant sur le tempo
Je couperai portable et réseau, comme j’étais bien dans mon berceau
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