Hors-série #1 (Freestyle)
Kenyon
paroles Kenyon Hors-série #1 (Freestyle)

Kenyon - Hors-série #1 (Freestyle) Lyrics

L'équipe attend d'moi qu'j'reste en feu le plus longtemps possible, et qu'ces rappeurs j'les Johnny Storm
Nombre d'entre eux sont prêts à faire des trucs assez moches pour obtenir de jolies sommes
J'suis un genre d'black Rolling Stones, encore deux/trois lattes et, promis, j'stoppe
J'mange les cookies d'l'oracle en attendant qu'le 'cro-mi' s'torde
Le bonheur a des allures de 'cks-sti', "ça semble jamais être assez long" : voilà c'que j'dis
Venant d'moi, t'auras nada, t'auras que tchi ; j'ai un cœur en or, très souvent, les michtos m'aiment pour c'que j'suis
Trop d'mecs capuchés, ça fait d'l'électricité dans l'air, attitude de seigneur Sith
Là où j'vivais, c'était l'monde à l'envers, mais c'était pas Stranger Things
J'suis ni dans l'sale ni dans dièse d''leur-dea'
Certains d'mes amis en ont fait leur vie
J'ai du mal à m'dire qu'ils font quelque chose de mal, à l'échelle d'un monde tenu par les mailles
Où les cris à l'aide dans l'métro deviennent normal, c'est chacun pour soi, Dieu pour ceux qu'ont une âme
J'aime pas tous ces mythos qui font du zèle et qui racontent leurs histoires de merde avec des grands gestes
Qui veulent être à tout prix dans l'dièse et qui veulent à tout prix en être
Nan, mon négro, fais tes bayes en silence, loin des gens qui aimeraient que tu penses comme ils pensent
Et, bien sûr que j'ai changé, j'ai grave d'la méfiance quand ils tentent de m'dire : "Nan, nan, le fais pas", bizarrement, j'y vais d'emblée

Comme d'hab', j'le 'ais-f', comme d'hab', j'me lève
Cause mal d'ce texte, connard de merde
Maurepas, Cleunay propagent ce dièse
Donc donne-nous du respect, ouais, donne-nous du respect

Mon père me fait la bise avec le front, j'lui dis qu'j'essaye d'survivre avec le son
Il m'répond de n'pas imiter ceux pour qui c'est trop tard ; prendre des risques : eux, plus jamais l'feront
Aucun n'est toi, aucune n'peut t'faire d'leçon ; c'est souvent fourbe, c'est souvent très 'bre-som'
Les phrases les plus courtes sont les plus efficaces ; à vouloir mettre les formes, on en perd le fond
J'ai des visions, comme Nostradamus ; pour les vivre : quelques millions, il m'faudra pas plus
Depuis qu'j'sais qui ils sont, négro, ça va plus ; sur l'effet du pilon, d'la vodka, j'abuse
Si j'veux acheter l'monde, c'est d'la faute à la pub, aux écrans ; ils en veulent, depuis qu'j'suis gosse, à ma thune
À table, j'essaye d'savoir qui causera ma chute, qui m'mettra l'premier coup d'cross à la nuque
God damned, laisse-nous ta place, t'es dépassé, c'est pas comme si on avait l'temps
Tu dis à tout l'monde qu't'as d'la bouteille mais personne n'sait c'qu'il y avait dedans
J'ai bien plus d'ennemis que d'alliés mais, en vérité, rien d'méchant
T'es bien flou sur ta vie, d'où tu viens, on sait pas vraiment, donc

Comme d'hab', j'le 'ais-f', comme d'hab', j'me lève
Cause mal d'ce texte, connard de merde
Maurepas, Cleunay propagent ce dièse
Donc donne-nous du respect, ouais, donne-nous du respect


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