Elle s’appelait Melisande.
Elle habitait p’têtre à Nantes, à Bordeaux ou à Nancy.
J’ai la mémoire qui flanche. Les neurones pas étanches.
Mais j’me rappelle un détail précis.
Dès que je pense à elle, j’ai Popol qui se réveille.
C’est pas si mal, finalement j’me dis.
Il en reste quelque chose, un truc qui en impose.
Un chef d’œuvre de l’anatomie.
Elle avait des seins gros comme des melons.
Et moi, j’tatais et moi j’tatais la marchandise.
Elle était belle comme un camion.
Comme une guirlande, une friandise.
Ça a pas duré plus de deux jours.
De sa piaule j’ai à peine fait le tour.
Le temps de trouver le lit, elle m’a rejoint, mis la musique
Dans une nuisette acrylique. Elle était rose, verte ou bleue…
Elle avait envie de parler
Mais quand elle s’est déshabillée j’ai décidé que NON.
Et maintenant quand je pense à elle.
J’sais plus trop si elle était belle.
Mais j’me rappelle que sous son menton…
Elle avait des seins gros comme des melons.
Et moi, j’tatais et moi j’tatais la marchandise.
Elle était belle comme un camion.
Comme une guirlande, une friandise.
Si vous croisez Mélisande,
Sachez qu’elle est médisante.
Elle déballe à tout va
Qu’j’étais l’chauffeur du camion.
C’lui qui f’sait « pouet pouet pimpon »
Et un truc qui se dit pas.
Une histoire de bidule.
Pas si petit, pas ridicule.
Alors si tu t’arrêtes pas.
J’ai préparé une vengeance.
Une chanson, une manigance.
Un refrain exprès pour toi :
Elle avait des seins gros comme des melons.
Et moi, j’tatais et moi j’tatais la marchandise.
Elle était belle comme un camion.
Comme une guirlande, une friandise.
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