T'étais assise par terre, la première fois que je t'ai vue et tu vendais des tissus en récitant du Prévert,
Moi, je rentrais du travail, soucieux et fatigué
Tu m'as regardé de tes yeux couleur vitre éclatée
Lila, je me souviens tu m'as dit : avec ta gueule de sale con toi tu bosses pour l'état, ou pire, tu bosses pour un patron t'as des blessures d'enfance, copain, elles te vont bien l'amour c'est comme la finance, moi, j'y comprendrai jamais rien t'étais plus belle que toutes les autres, j'avais découvert un trésor et c'est vrai, j'ai eu envie de fouiller dans ton désordre J'y ai trouvé une vieille âme cachée sous une peau toute neuve tu fais partie des seuls à prier pour qu'il pleuve... Ne m'embrasse pas, éloigne toi de ma bouche
Lila, tu sais, je casse tout ce que je touche
Ne m'embrasse pas, protège ton petit rire
Moi j'ai tendance à briser tout ce que la vie veut m'offrir
Lila, t'as rien à faire ici, ça te va beaucoup mieux la bohème
Ne viens pas me rejoindre à Paris, continue de clamer tes poèmes Mon bonheur est si blême qu'on dirait du ciel gris
Tes sourires sont des graines il faut que tu les sèmes
Lila n'entre pas dans ma vie
J'ai tendance à briser tout ce que j'aime...
Tu m'as rappelé que ta jupe, tu l'avais cousue toi-même et que pour la soulever, fallait réciter 3 poèmes
Tu t'es allongée dans les blés, et t'as crié « je suis vivante »
J 'avais ramené du rhum et toi, des étoiles filantes
Tu répètes que la vie est belle comme le sont les silences la vie est belle, c'est vrai, mais, tu lui fais concurrence tu m'as demandé un mot, j'ai chuchoté « évidence » mais sur tes seins, au stylo, était écrit « résistance » et tu m'as raconté la zad, parlé de Notre dame des Landes d'offrir plus que de vendre, d'apprendre toute les langues et quand t'as rien à te mettre, tu ouvres la fenêtre de l'aube et t'en décroches les rideaux pour t'en faire une robe
Ne m'embrasse pas, éloigne toi de ma bouche
Lila, Mon ange, je casse tout ce que je touche
Ne m'embrasse pas, protège ton petit rire
Moi j'ai tendance à briser tout ce que la vie veut m'offrir
Lila, t'as rien à faire ici, ça te va beaucoup mieux la bohème
Ne viens pas me rejoindre à Paris, continue de clamer tes poèmes Mon bonheur est si blême qu'on dirait du ciel gris
Tes sourires sont des graines il faut que tu les sèmes
Lila n'entre pas dans ma vie
J'ai tendance à briser tout ce que j'aime...
Tu m'as dit « n'aies pas peur de me montrer tes ratures
Mais si tu veux m'offrir des fleurs, alors, laisses-les dans la nature » Tu m'as appris le goût des pins et du miel de Callune J'voulais t'offrir la Lune, Lila, mais la Terre te convient
Tu dis qu'on est ce qu'on porte, nos bijoux, nos vêtements mais pourquoi devant toi je me comporte bêtement j'ai même fouillé dans ton portable, tu nous as jeté tous les deux depuis, t'es injoignable, mais tu vas beaucoup mieux je reste ici avec ma honte, et Je continue de faire semblant moi, j'ai une jolie montre, moi, et toi, tu as la temps la vie au naturel et le chant des guimbardes
Je sais, la beauté ne dépend que des yeux qui regardent Embrasse- moi, approche ta petite bouche
Et je jure de ne plus casser ce que je touche
Embrasse-moi, il est à nous l'avenir
J'promets de prendre soin de c'que la vie veut m'offrir...
Lila, on n'a rien à faire ici, ça nous va beaucoup mieux la bohème Allez viens on se casse de Paris, on s'en va Faire l'amour en poèmes
Finis les bonheurs blêmes, et fini le ciel gris
Nos sourires sont des graines il faudrait qu'on les sème
Sois la bienvenue dans ma vie
J'apprendrai à chérir ce que j'aime
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