J'vais faire simple, j'crois qu'ma plume a besoin d'un médecin
J'écris sans dessus dessous car j'suis tout sauf un mec simple
Et l'exemple, j'aurais pu l'être, mais j'ai plus d'air
Depuis qu'la vie m'a donné cette mine patibulaire
On m'dit "K-rip tu gères, t'iras loin, c'est moi qui te l'dit"
Les mois défilent et finalement ce sont les mêmes qui t'renient
Hypocrites, qui n'ont jamais écouté ma mixtape
Et m'disent qu'elle déchire, les même types qu'oublient l'tiret
J'partirai sans rien laisser, à part des mots tristes
Mais est-ce ma faute si la musique me rend trop émotif ?
Mais qui donc décrypte les glyphes de mes écrits ?
Entre les lignes s'trouvent mes silences, mes peurs et mes cris
Mes crimes passionnels, bercés par l'espoir d'un passé terne
Quand l'illusion t'serre tellement fort qu'tu peux plus t'passer d'elle
J'augmente les décibels, pour masquer c'bruit d'fond
Cette voix dans ma tête qui sans cesse me dit "vas-y fonce"
A quoi bon, quand au bout du parcours se trouve un mur ?
J'ai beau être mûr, qui m'dit qu'demain j'serai pas retrouvé mort ?
J'ai grandi le jour où j'ai dit à Dieu qu'j'voulais être seul
Marre d'être celui qui prie, mais qui s'en prend plein la gueule
Alors j'suis parti d'son monde, j'leur ai tous tourné l'dos
J'supportais plus son fils unique, plein d'amour pour les autres
Quand j'vois c'qu'ils en ont fait, y a d'quoi être dégoûté
Tous des faux-culs, j'voudrais qu'ils aillent tous se faire foutre
Et j't'en foutrai moi, d'la paix, d'la joie, d'l'amour, foutaises
J'étais fou d'elles au pluriel, mais qu'est-ce qu'elles en avait à foutre elles
Bordel, quel foutoir, c'est foutu, j'suis fou j'crois
J'fuis chaque fois qu'j'vois qu'une fille s'fout d'moi, la prochaine fois j'tue
La prochaine fois qu'tu m'vois, regarde-moi dans les yeux
Et dis-moi que j'suis à côté d'la plaque et que j'délaisse
Ceux qui m'aiment vraiment, et savent qui s'cache derrière l'artiste
Un mec que la vie gâte mais qui chiale depuis "Art triste"
Face à mon être, en pleine crise de nerfs
J'extermine mes peines par ma maîtrise des rêves
Et même si mes thèmes demeurent tristes et ternes
A chaque rime, j'aspire à m'dire que la vie est belle
Face à mon être, en pleine crise de nerfs
J'extermine mes peines par ma maîtrise des rêves
Et même si mes thèmes demeurent tristes et ternes
A chaque rime, j'aspire à m'dire que la vie est belle
Les pages se tournent, les livres s'amassent par centaines
Et sans thème, j'écris ma peine d'avancer sans elle
D'avancer sans sol, m'accrochant à des barres de rire
J'regarde le vide et m'dit qu'il ne vaut pas la vie
Même si parfois j'doute, que trop d'questions m'troublent
Que je n'trouve pas d'réponses et qu'tout l'monde s'en fout
Sans faire d'histoire, j'aimerais tant qu'on m'raconte la fin
De c'conte d'enfants, qu'j'avais pris pour un conte de fées
Mais dans les faits la vie nous facilite le faux pas
J'sais qu'faut pas s'défiler, mais que faire quand l'air nous fait défaut ?
J'aimerais respirer, ressentir le plaisir d'exister
J'persiste mais j'suis pathétique mec, ma zik fait pitié
J'passe mon temps à m'plaindre, à faire la morale
J'ai trop mal, on a compris c'est bon, remballe ta chorale
Tes vieux samples de violon qui font chialer les filles d'treize ans
Pour pleurer j'suis présent, mais j'pars quand tu m'parles d'action
Attention le MC débite, maîtrise l'égotrip
Et kicke des beats terribles MC, mais c'est qui c'type ? K-rip ? (ha !)
Mais ferme ta gueule mec, tu veux un Kleenex ?
Ta vie c'est c'que t'en fais, mais j'crois qu'au fond l'échec ça t'plaît
Une fois d'plus tu nextes, parce que t'as fait l'con dès l'départ
T'es faible, et ce texte ne te mènera nulle part
Appelle-moi Tyler, l'espoir dans le miroir
Le putain de kamikaze qui détruira ta tour d'ivoire
Première ou deuxième, j'emmerde ta petite personne
J'peux dire "je", "tu" ou "nous", c'est la même et ça m'désole
On ressent ma peine, même dans un texte impersonnel
Peut-être parce qu'en sixième j'étais celui que personne aime
A part quelques vrais qui m'empêchaient d'sombrer
Florian, j'oublierai jamais que j't'ai laissé tomber
J'suis qu'un lâche, j'sais pas pourquoi j'persiste à faire du rap
J'arrête pour ce soir, il est déjà quatre heures du mat'
Face à mon être, en pleine crise de nerfs
J'extermine mes peines par ma maîtrise des rêves
Et même si mes thèmes demeurent tristes et ternes
A chaque rime, j'aspire à m'dire que la vie est belle
Face à mon être, en pleine crise de nerfs
J'extermine mes peines par ma maîtrise des rêves
Et même si mes thèmes demeurent tristes et ternes
A chaque rime, j'aspire à m'dire que la vie est belle
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