toute dame et damoiselle
Sont autant de feux follets
Ell's déploient leurs belles ailes
Comme papillons de mai
J'aimais trop cette courbure
Et ces yeux et ce regard
J'ai perdu le fruit est mûr
Et déjà il se fait tard
Ainsi donc de belle en belle
On arpente l'univers
C'est jouer à la marelle
Chaque jour se mettre au vert
Quand la dame se déguise
En déesse sous nos yeux
En nous y'a la pierr' qui vire
On oublie le temps le lieu
Ton corps douc'ment se dénoue
Il ondoie dans les rayons
Le soleil s'y perd s'y noue
Foudroyé par un seul son
Je ressouris l'oeil humide
Remué comme un enfant
Dans tes yeux les miens s'y mirent
Histoir' de moudre le temps
toute dame et damoiselle
Sont autant de feux follets
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