Si ces rengaines vous ont plu
Revenez une autre semaine
Et n'oubliez pas non plus
Vos escarcelles pleines
Les poètes ne vivent pas
Seulement des beaux yeux des dames
Ni des sourires des enfants
Ils ont besoin d'écus sonnants
C'est pourtant belle récompense
De vous voir venir si nombreux
De vous voir entrer dans la danse
En riant de votre mieux
Si nous étions purs esprits
Ne nous en faudrait pas davantage
Mais le sort veut qu'en nos pays
Sans argent, on est en veuvage
Quand passera le grand chapeau
Mettez-y toute votre âme
Des louis d'or, des Victor Hugo
Des Voltaire même, oui Madame
Si votre plaisir fut grand
N'hésitez pas à le traduire
Par de chauds applaudissements
Vous nous rendrez le cœur content
Si ces rengaines vous ont plu
Revenez une autre semaine
Et n'oubliez pas non plus
Vos escarcelles pleines
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