Ma mignonne t’es comme un singe en hiver
A rêver d’Ava Gardner
Et de langoureux baisers
A Lancaster
T’es resté collé sur Cary Grant
Depuis les années 50
Les belle bacchantes
Ont désertées
Le dernier amant que tu aies eu
Moi Je ne l’ai jamais connu
C’était sous René Coty
A ses débuts
C’est le grand sommeil de tes sentiments
le boulevard du crépuscule
Tu t’emballe seulement
Sur pellicule
T’en veux d’l’amour
Aie aie aie
De l’amour en noir et blanc
Aussi loin que l’emporte le vent
Aie aie aie
C’est beau l’amour qui vieillit
En technicolor un peu jauni
Aie aie aie
De l’amour dans un whisky
Et Clark Gabble qui fume dans ton lit
Ton sourire a fait la grande évasion
J’ai dut ramener en rançon
Un e photo d’Gary Cooper
Ca fait peur
A l’heure du sexto sur les écrans
Toi tu rêves d’un cheval blanc
Et de dire Yaaaa dans la plaine
Comme John Wayne
La dolce vita c’est bien fini
Anouk Aimée te la dit
Tout ça c’est que du cinéma
Ca s’peut pas
Y’a plus grand-chose de nommé désir
J’te dis ça sans amertume
A trop danser sous la pluie
TU t’enrhume
Parait même que Paul Newman ronflait
Marlon Brando puait des pieds
Qu’Robert Mitchum était toujours saoul
Mais tu t’en fous toi
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