Au milieu d’un océan vide
Je marche collé sur une toupie Une fourmi sur une comète,
Un grain de sable ou une planète
Mes idées sont des fantômes)
Dans une main je serre fort
Des choses qui n’existent pas
Un gramme suffit, c’est ma dose
Une goutte d’espace dans ma paume
Je ferme les yeux ; j’entends mieux Les grains de pluie qui m’arrosent La terre nue et au milieu
Le bleu de mes hématomes
(De loin j’entends les atomes)
l’infini m’irrite
Ou bien c’est la fièvre Ou bien des atomes Dans une tempête
Mon esprit s’agite Ou bien c’est ma tête Ou bien des atomes Sur une planète
De loin je sens les atomes
Du ciel qui tourne sans un bruit Du microscope au télescope Je sens soudain le vertige
De près c’est comme de loin à
Ceci près qu’on y voit moins
La nuit s’écrie « c’est ma prose ! »
« C’est un trou noir, mon royaume ! »
(Au milieu d’un océan vide
Je marche collé sur une toupie
Une fourmi sur une comète,
Un grain de sable ou une planète
Toi, moi, nos corps, et nos noyaux
Aux flancs des globes qui tournent vite Ces drôles d’animaux vus d’en haut
Au milieu d’un océan vide)
Si grande galaxie Si noire la lumière Si gronde l’univers S’y noiera l’avenir
Si moite paradis
Si tendre cimetière
Six milliards de sourires
Quand dorment mes paupières
(Toi, moi, nos corps, et nos noyaux Aux flancs des globes qui tournent vite Ces drôles d’animaux vus d’en haut
Au milieu d’un océan vide)
l’infini m’irrite
Ou bien c’est la fièvre Ou bien des atomes Dans une tempête
Mon esprit s’agite Ou bien c’est ma tête Ou bien des atomes Sur une planète
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