À trop penser à toi j'ai perdu l'heure d été
Et tous les embruns de la Méditerranée
J'étais paumé dans le sable et j'ai failli en crever
J'ai cru les monstres de la mer me dévorer
J'ai cherché le ciel en criant
Mais je n'ai rien trouvé la nuit faisait écran
Et merde... C'est tuant ! C'est tuant !
À t'oublier parfois, j'ai appris à nager
À contre courant de la Méditerranée
J'ai bu l'eau de mer pour toi ça je dois bien l'avouer
M'entraînant dans un doux coma sale et iodé
J'ai lu dans le ciel, en flottant :
« Si elle n'a pas d'yeux pour toi tire un trait maintenant »
Et merde… C'est tuant ! C'est tuant…
Ne plus penser à toi, ne plus t'imaginer
Laisser les monstres de la mer me dévorer
J'irais siffler sur les toits, avant la fin de l'été
J'écrirais pour les sirènes de la voie lactée
J'ai touché le ciel un instant
La nuit porte conseil le jour brille à présent
Et ouais j'suis vivant, j'suis vivant !
Ouais j'suis vivant, j'suis vivant !
Et merde… C'est tuant ! C'est tuant…
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