Dimanche treize, maudit dimanche treize.
Dimanche treize, toujours les mêmes pièges.
L'asphalte est si chaud qu'on voit danser les mirages.
Le soleil mord mon dos comme un chien bavant sa rage.
Dimanche treize, maudit dimanche treize.
Les rues montent encore plus fort que dans ma mémoire.
Les carrosseries s'écaillent en files oranges, vertes et
noires.
Dimanche treize, toujours les mêmes pièges.
La banlieue sommeille au fond des jardins sales.
Tous mes souvenirs font mal, si mal.
Je revois mon enfance qui passe.
J'aurais jamais dû revenir chercher sa trace.
Dimanche treize, maudit dimanche treize.
Dimanche treize, maudit dimanche treize.
Dimanche treize, toujours les mêmes pièges.
Maudit dimanche treize, maudit dimanche treize.
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