À force de complainte et de trop de grisaille
De la liste de mes craintes aux raisons de mes failles
J'ai cru que dans le champ où je sème le gravier
C'était de belles fleurs que j'allais récolter
En déterrant le pire, j'en frôlais les racines, les joies ne
s'arrosent pas de sentiments acides.
L'esprit est un jardin donc si tu le piétines
Ne t'étonne pas d'y trouver des épines
Raconte moi tes souvenir
Pour qu'ils deviennent les miens
Oublie qu'il y a hier tant que je te cajole
Je calmerai ton cœur si jamais il s'affole
Tes plus beaux souvenirs on les fera demain
Fallait-il un déluge pour que revienne l'air frais ?
Pour voir tomber la pluie j'ai ouvert les volets
Et j'ai pris dans la gueule, tes grands éclats de rire
Fallait-il que je tombe pour apprendre à courir ?
Maintenant je suis trempée et tes mots mes bouleversent
Fallait-il pour sécher que je prenne l'averse ?
Et j'ai pris dans la gueule tes grands éclats de rire
Fallait-il que je tombe
Pour apprendre à courir ?
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